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A la nouvelle de sa capture, les ruraux, que son seul nom avait si longtemps terrorisés, s'ameutaient sur son passage. Aux étapes, les badauds payaient la goutte aux gendarmes pour pouvoir s'approcher du brigand. Grimpés sur les roues et l'échelette, ils se penchaient, riaient

Au matin, tout le monde rentra. Deux soldats avaient été tués, et trois autres blessés par leurs camarades dans l'ardeur de la chasse et l'effarement de cette poursuite nocturne. On n'avait pas retrouvé Rachel. Alors les habitants furent terrorisés, les demeures bouleversées, toute la contrée parcourue, battue, retournée. La juive ne semblait pas avoir laissé une seule trace de son passage.

Les derniers soldats ou geôliers survivants s'étaient précipités dans un couloir dont ils poussèrent la porte affolés terrorisés par cette irruption inouïe de mégères endiablées. Seuls, un officier, un sergent et un soldat demeurèrent dans un coin. En avant! rugit Catho. Elle avait reçu trois coups de dague.

Dans la pièce du fond, les enfants dormaient. Ce louchon d'Augustine les avait terrorisés pendant tout le dessert, leur chipant leurs fraises, les intimidant par des menaces abominables. Maintenant, elle était très malade, accroupie sur un petit banc, la figure blanche, sans rien dire. La grosse Pauline avait laissé tomber sa tête contre l'épaule d'

Est-il ami? fit Marie qui s'intimidait devant la puissance de cette figure. Comme le ciel, la mer et le monde qui nous porte, par quoi nous sommes ravis, terrorisés et mis

Toute la semaine, ils ont vécu ainsi, courbaturés par la répétition inutile des mêmes manoeuvres et des mêmes exercices, terrorisés par les dogmes de la religion soldatesque, pliés en deux sous le respect et la peur que leur inspire la doctrine de l'obéissance passive. Véritables bêtes de somme pour la plupart, loupeurs pour le reste, mal nourris, mal logés, blanchis le long des murs, dépouillés de toute espèce d'idée, les mêmes expressions et les mêmes locutions revenant sans cesse dans leur langage imbécile, ils n'ont plus que deux préoccupations, ils n'éprouvent plus que deux besoins: manger et dormir. Et, aujourd'hui, dimanche, comme ils ont la permission de sortir, ils vont aller traîner leurs sabres dans les rues, bêtement, deux par deux ou trois par trois, s'entretenant encore exclusivement pendant ces quelques heures de pseudo-liberté, des détails du service, des commandements, des consignes esclaves si bien faits

En effet, au tocsin de la Bastille, d'autres tocsins dans Paris avaient répondu. Des rumeurs s'éveillaient. Ce qui se passait!... Il se passait que Pardaillan, prenait la Bastille!... Et la Bastille prise, que voulait-il encore?... Il se rapprocha de la fenêtre grillée les vingt gardes terrorisés, affolés par ces bruits qu'ils entendaient, étaient persuadés que Henri III était dans Paris.

Et il sourit. Ce n'étaient pas des songes de malade; c'était une vue claire de la réalité, qui illuminait alors ce cerveau sur lequel descendaient les ténèbres éternelles. Désormais l'invasion semblait arrêtée: les généraux, terrorisés, s'apercevaient qu'ils n'avaient pas mieux