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A cause même de tous ces principes de faiblesse, le Taïkoune veut aujourd'hui monopoliser

Les ambassadeurs porteurs de cette mission étaient des serviteurs du taïkoune, attachés

Comme prince, le Taïkoune actuel est l'héritier d'une famille qui, vers le commencement du XVIIe siècle, rangea sous son autorité directe les territoires dont l'ensemble devait former l'apanage du gouvernement central. Cette usurpation, sanctionnée par le temps, fait du Taïkoune, comme prince, l'égal des grands Daïmios Kokshis; mais elle a laissé subsister l'autorité du Mikado, comme chef de la Confédération japonaise. Tous les princes suzerains ont intérêt

La cour de Yedo, en adoptant ces considérations, présente une contradiction réelle dans le fait, mais apparente seulement, par rapport au taïkoune. L'explication de cette nouvelle confusion est simple: c'est que le taïkoune, comme mandataire du mikado, n'a pas un gouvernement composé de ses seules créatures, mais aussi des agents du pouvoir central que la constitution politique introduit dans ses conseils. Il en résulte que le mauvais accueil, fait

Le progrès dont le peuple japonais est susceptible s'affirmera évidemment d'une façon plus ou moins nette, suivant la netteté de la politique intérieure et internationale qu'adoptera le taïkoune, mais il dépendra aussi de la position que prendront les puissances étrangères

Il fallut les laisser faire; car, en dehors de la puissance supérieure des Daïmios, le Taïkoune ne peut compter sur sa grande administration composée de feudataires qui ont usurpé

Ce symptôme est grave dans un pays la police n'aurait jamais toléré un semblable fait, si tout le monde n'était coupable de la même disposition d'esprit. A Kioto, dernièrement, un assassinat se commet sur un officier du Taïkoune; son cadavre est attaché

On s'aperçut alors que le Taïkoune n'était pas aussi empereur temporel qu'on l'avait cru dans le commencement, et que ce prince n'était pas indépendant dans son pouvoir. Du premier rang, il tomba au second; et l'on sait aujourd'hui que même ce second rang ne lui appartient pas.

Il y a peu d'années, sous prétexte de protéger contre les prétentions russes l'île de Yesso, qui appartenait au prince de Matsmaï, le taïkoune annexa l'île aux domaines impériaux, donna en échange, au prince Matsmaï, un fief dans le nord de Nippoune, et ne lui laissa qu'un petit territoire dans le sud de ses premières possessions.

Cette action du taïkoune contre un parti hostile aux étrangers montre, sans ambiguïté, la direction par lui prise, en conformité de ses intérêts. A côté de cela des contradictions évidentes semblent appeler la méfiance: ainsi le ministère du taïkoune fit arrêter la dernière ambassade japonaise