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Standard-Island s'est mise en relâche pour une dizaine de jours. Aussi nombre d'habitants en profitent-ils pour explorer Honolulu et les environs. Les familles Coverley et Tankerdon, les principaux notables de Milliard-City, se font quotidiennement transporter au port. D'autre part, bien que ce soit la seconde apparition de l'île

«Je pense, monsieur, dit Jem Tankerdon, que vous ne me disputerez pas l'honneur... C'est précisément ce que j'attends de vous, monsieur, répond Nat Coverley. Je ne souffrirai pas qu'il soit manqué publiquement dans ma personne... Ni moi dans la mienne...

Puis, il pique des deux, et s'éloigne au petit trot, après avoir jeté un dernier regard sur la villa toute blanche entre les arbres. Mais aussi, pourquoi l'ancien négociant a-t-il reparu sous le richissime Tankerdon, et risque-t-il de semer la dissension dans cette Standard-Island qui n'a point été créée pour le souci des affaires!

Quant aux journaux, il va de soi qu'ils sont descendus sur l'arène. Le New-Herald combat pour les Tankerdon, et le Starboard-Chronicle pour les Coverley. L'encre coule

Il semble que les rivalités des deux sections soient entrées dans une période d'apaisement. Cyrus Bikerstaff et ses adjoints ont lieu de s'en applaudir. Le surintendant se multiplie depuis «le gros événement du bal de l'hôtel de ville». Oui! Walter Tankerdon a dansé avec miss Dy Coverley. Doit-on en conclure que les rapports des deux familles soient moins tendus?

Mrs Tankerdon est une Américaine quelconque, assez bonne femme, très soumise

Entraînés par le commodore Simcoë et le colonel Stewart, environ deux cents hommes de la marine et de la milice, avec eux Jem et Walter Tankerdon, Nat Coverley, Frascolin et ses camarades, descendent la Unième Avenue, repoussant les fuyards, qui ne se retournent même pas pour-leur lancer une dernière balle ou une dernière flèche, et jettent snyders, arcs, zagaies.

«Eh bien! s'écrie Jem Tankerdon, si les Français ne sont pas parvenus

Si l'horizon de Standard-Island semble s'être rasséréné d'un côté, depuis que les rapports sont moins tendus entre les Tribordais et les Bâbordais, si cette amélioration est due au sentiment que Walter Tankerdon et miss Dy Coverley éprouvent l'un pour l'autre, si, enfin, le gouverneur et le surintendant ont lieu de croire que l'avenir ne sera plus compromis par des divisions intestines, le Joyau du Pacifique n'en est pas moins menacé dans son existence, et il est difficile qu'il puisse échapper

Après cela, on croira volontiers que l'hôtel Tankerdon et l'hôtel Coverley sont deux poudrières. Il suffirait d'une étincelle pour les faire sauter, Standard-Island avec. Or, ne point oublier qu'il s'agit d'un appareil flottant au-dessus des plus profonds abîmes. Il est vrai, cette explosion ne pourrait être que «toute morale», s'il est permis de s'exprimer ainsi; mais elle risquerait d'avoir pour conséquence que les notables prendraient sans doute le parti de s'expatrier. Voil