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On circule dans cette ville comme dans un dédale souterrain. Les ruelles couvertes, semées d'immondices et de pourritures, se contournent et se croisent avec une fantaisie déroutante; par endroits, elles se resserrent tellement que, si l'on rencontre un cavalier, ou même un petit âne, il faut se plaquer des deux épaules aux parois pour n'être point frôlé. Les hommes, en robe sombre, coiffés du haut bonnet d'astrakan, vous dévisagent sans malveillance. Les femmes glissent et s'écartent comme de silencieux fantômes, enveloppées toutes, de la tête aux pieds, dans un voile noir, et la figure cachée par un loup blanc avec deux trous ronds pour les yeux; mais les petites filles que l'on ne voile pas encore, très peintes et la chevelure rougie de henneh, sont presque toutes adorables de beauté fine et de sourire, même les plus pauvres, qui vont pieds nus et dépenaillées, sous des haillons charmants. Dans ces mornes et longues murailles, en briques grises ou en terre grise, jamais ne s'ouvre une fenêtre. Rien que des portes, et encore y a-t-il un second mur bâti derrière pour les masquer, leur faire un éternel écran; quelques-unes s'encadrent de vieilles faïences précieuses, représentant des branches d'iris, des branches de roses, dont le coloris, avivé par le contraste avec toutes les grisailles d'alentour, éclate encore de fraîcheur au milieu de tant de vétusté et de ruines. Oh! les femmes drapées de noir, qui entrent par ces portes-l

On sait que jamais tant de soutanes n'ont traversé les romans, ou même les comédies, que depuis une dizaine d'années, soit réveil d'un vague et équivoque mysticisme, soit recherche de ce que peuvent mêler de piment aux choses de l'amour les choses de la religion. Mais les soutanes de M. Prévost sont vraies. Les amours de la femme de quarante ans, dans l'Automne d'une femme, s'encadrent entre deux confessions, deux entretiens de la pécheresse avec son directeur, le ton est singulièrement juste, la casuistique pénétrante, l'orthodoxie irréprochable. M. Marcel Prévost doit cela

Très somptueuses fenêtres d'ailleurs: elles s'encadrent de si délicates ciselures que l'on croirait des dentelles plaquées sur la pierre, et elles ont des barreaux annelés qui semblent des colonnettes de bois, précieusement travaillées au tour, mais qui sont en grès, comme le reste des murailles.

Ces blasphèmes s'encadrent de considérations nébuleuses sur la prière et prétendent s'appuyer sur certains passages des épîtres de Saint Paul.