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«Tout ce discours de Milton révèle assez quelle fièvre patriotique fermentait au coeur de Joseph, et combien les souffrances du pays ajoutèrent aux siennes propres, tant que la cause publique fut en danger. C'était le seul sentiment assez fort pour l'arracher aux peines individuelles, et il en a consacré, dans quelques pièces, l'expression amère et généreuse. Plus d'un motif nous empêche, comme bien l'on pense, d'être indiscret sur ce point. À une époque d'ailleurs les haines s'apaisent, les partis se fondent, et toutes les opinions honnêtes se réconcilient dans une volonté plus éclairée du bien, les réminiscences de colère et d'aigreur seraient funestes et coupables, si elles n'étaient avant tout insignifiantes. Joseph le sentait mieux que personne. Il vécut assez pour entrevoir l'aurore de jours meilleurs, et pour espérer en l'avenir politique de la France. Avec quel attendrissement grave et quel coup d'oeil mélancolique jeté sur l'humanité, sa mémoire le reportait alors aux orages des derniers temps! En nous parlant de cette Révolution dont il adorait les principes et dont il admirait les hommes, combien de fois il lui arrivait de s'écrier avec lord Ormond dans Cromwell: Triste et commun effet des troubles domestiques! À quoi tiennent, mon Dieu, les vertus politiques? Combien doivent leur faute

Il était simulacre. Ayant sur lui les souffles qui ne s'apaisent pas, il était l'implacable. Le tremblement éternel le faisait terrible. Il semblait, dans les espaces, un centre, ce qui est effrayant

C'est une étrange sensation que de mourir de soif. D'abord, les souffrances sont terribles. Puis, elles s'apaisent. L'insensibilité vous gagne. De ridicules petits détails de votre vie surgissent, volent autour de vous comme des moustiques. Je me mis

Elle s'arrêta, oppressée. Puis avec un accent solennel: Ma fille, tous les chagrins s'apaisent, toutes les blessures peuvent guérir... Il n'y a qu'un malheur irréparable, c'est la mort de ce qu'on aime...

«Tous les bruits s'apaisent; une immense envie de sommeil a l'air de passer sur toutes choses. Je devrais craindre le sommeil qui me sépare de la pensée de vous; mais j'aime perdre conscience doucement, dans l'idée de vous, et j'ai l'illusion calme et délicieuse de vous voir vous endormir.

Nous connaissons, dans mon pays, un certain état de l'âme, qui est, je crois, particulier aux Espagnols. C'est une sorte de quiétude grave qui n'exclut pas, comme chez les peuples tudesques et dans les cafés de l'Orient, le travail de la pensée. Notre intelligence ne s'engourdit pas durant ces extases l'on nous voit plongés. Lorsque nous marchons méthodiquement, en fumant nos cigares, pendant des heures entières, sur le même carré de mosaïque, sans nous en écarter d'une ligne, c'est alors que s'opère le plus facilement chez nous ce qu'on pourrait appeler la digestion de l'esprit; les grandes résolutions se forment en de semblables moments, et les passions soulevées s'apaisent pour enfanter des actions énergiques. Jamais un Espagnol n'est plus calme que lorsqu'il couve quelque projet ou sinistre ou sublime. Quant

... Quant aux haines personnelles, je les ignore. Nul homme n'avancera dans la vie sans connaître qu'il doit être indulgent envers les autres hommes... Combien plus aisément s'apaisent les griefs particuliers! J'étais d'ailleurs peu fait pour les ressentir, et trente années de polémique ont anéanti en moi cette faculté dont la nature ne m'avait que médiocrement pourvu.

Mais la dame, qu'André et ses trois amies appelaient "Peste Hanum", déguerpit au commencement d'août, et le reste de l'été, de leur dernier été, ne cessa plus d'être si beau! Août, septembre et octobre, c'est au Bosphore la saison délicieuse, le ciel a des limpidités édéniques, les jours déclinent, se recueillent et s'apaisent, mais en gardant la splendeur.

Il est vrai qu'il y a des hommes dont on peut dire que la mort fixe moins la dernière volonté qu'elle ne leur ôte avec la vie l'irrésolution et l'inquiétude. Un dépit, pendant qu'ils vivent, les fait tester; ils s'apaisent et déchirent leur minute, la voil

Il déplorait que les Jacobins voulussent la remplacer par une religion plus jeune et plus maligne, par la religion de la liberté, de l'égalité, de la république, de la patrie. Il avait remarqué que c'est dans la vigueur de leur jeune âge que les religions sont le plus furieuses et le plus cruelles, et qu'elles s'apaisent en vieillissant.