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C'était Nestor Roqueplan qui se trouvait alors

J'avais depuis longtemps commencé la partition d'un grand opéra en cinq actes (la Nonne sanglante) que m'avait demandé M. Léon Pillet, dont Scribe avait esquissé le livret, et pour lequel un contrat avait été signé entre nous et M. Pillet. Croirait-on qu'au milieu de notre conversation. Roqueplan eut l'audace de me jeter ces paroles

Vous avez oubliez les Roqueplan. L'aîné, peintre si gracieux, l'auteur du Lion amoureux et du Cerisier de Jean-Jacques. Le second, le Parisien par excellence, le fondateur du Figaro.

«Les tragédies... oh! que c'est embêtant ces vieilles tragédies!... Rachel... une femme plate!... c'est Janin qui cause avec le décousu d'un de ses feuilletons. Les acteurs... ils jouent tous la même chose... moi, je ne parle que des actrices... Encore, quand ils sont bien laids, comme Ligier, on peut dire qu'ils ont du talent... mais, sans cela jamais leur nom ne se trouve sous ma plume... Voyez-vous, le théâtre, il faut que ça soit deux et deux font quatre, et qu'il y ait des rôles de femmes... c'est ce qui fait le succès de Mazères.... Figurez-vous que Mlle B... est venue l'autre jour me demander 500 francs. Je lui ai demandé pourquoi? Afin de parfaire 1000 francs pour se faire aimer par F...» Et Janin éclate de rire. «Une chose neuve? une chose neuve pour le public, allons donc! Si la REVUE DES DEUX MONDES changeait de couleur sa couverture, elle perdrait 2000 abonnés... Amusez-vous, allez, on regrette ça plus tard, il n'est plus temps... A propos, vous avez écrit un joli article sur cet ornemaniste, sur ce Possot... Vous avez quelque chose de lui, hein?... Oh! les attaques, ça ne me fait rien. Qu'est-ce qu'on peut me dire: que je suis bête, que je suis vieux, que je suis laid! Ça m'est parfaitement égal... Ce Roqueplan, un homme tout couvert de l'aes alienum, comme dit Salluste... Tenez, il y a un jeune homme, l'auteur d'une SAPHO, qui a touché juste, le mâtin! Il a mis dans sa préface: les auteurs qui vont louer leurs livres au cabinet de lecture... Et ce Pyat... J'ai voulu devant les magistrats dire toute ma conduite, montrer toute ma vie... Mais quand on me dit que je ne sais pas le français, moi, qui ne sais que cela... car je ne sais ni l'histoire, ni la géographie, ni rien... mais le français, cela me paraît prodigieux... Tout de même, ils ne m'empêcheront pas d'avoir tout Paris

Roqueplan passait l

24 juin. Roqueplan que j'arrête dans la rue, et auquel je fais compliment de sa solidité et de sa résistance physique, me dit: «Ah! c'est que je n'ai jamais bu de mauvais vin. Il faut faire très attention

Vous avez vu depuis, un grand article intitulé Vision. M. de Latouche l'a trouvé très remarquable et m'a priée en quelque sorte de le lui donner. Il est de J.S..., qui me l'avait confié et qui n'a pas été très content de le voir mutilé et raccourci. Il le destinait au Voleur, et, moi, je l'ai volé, au profit du Figaro. Dans le même numéro, une bigarrure (la première) fait grand scandale. Elle n'a rien de joli; mais, comme elle tombe d'aplomb sur le ridicule de la circonstance, les rieurs s'en sont emparés, le roi citoyen s'en est offensé, et M. Nestor Roqueplan, le signataire du journal, au moment de recevoir la croix (dont Sa Majesté n'est pas chiche d'ailleurs), se l'est vu refuser

Ma troisième tentative musicale au théâtre fut la Nonne sanglante, opéra en cinq actes de Scribe et Germain Delavigne. Nestor Roqueplan, qui était toujours directeur de l'Opéra, s'était pris d'affection pour Sapho et d'amitié pour moi: il disait qu'il me trouvait une tendance

À l'époque M. Roqueplan dirigeait le théâtre des Variétés, un vaudevilliste, qui le tourmentait depuis longtemps et sans résultat pour obtenir une lecture, usa d'une influence ministérielles pour forcer les préventions directoriales. Un billet de l'administration lui apprend enfin que lui et son manuscrit seront admis

Le 3, je signais chez Roqueplan le traité par lequel je prenais l'engagement de lui livrer la partition de Sapho le 30 septembre au plus tard. J'avais six mois pour composer et écrire une œuvre en trois actes, mon début au théâtre. Dans la nuit du 6 avril, mon frère rendait le dernier soupir. C'était un coup affreux pour ma vieille mère et pour nous tous!