United States or Kosovo ? Vote for the TOP Country of the Week !


M. de Talleyrand au milieu de ses flatteurs était plus monté que jamais. Je lui représentai qu'en un moment aussi critique il ne pouvait songer

Je me représentai, selon son dire, Mme la baronne comme une vieille femme avare et méchante qui le laissait manquer du nécessaire. J'eus pitié, en vérité, de ce pauvre baron. Je lui donnai gratis quelques conseils qui, malheureusement, se trouvèrent trop bons et contribuèrent

Lucien a parlé, me dis-je. Je me représentai le couple errant dans les demi-ténèbres du soir; suivant la rue Baillif, la rue du Jour, la rue du Bouloi, s'arrêtant devant la Promenade de Vénus, entrant enfin dans un humble café de la galerie Vivienne. Ici, sont les ténèbres,

Je m'assis dans ma bergère, et, me renversant sur ses larges coussins, je me représentai l'enfant dans son lit: seule, sans gardien, sans protection, excepté celle des anges, et cependant dormant d'un sommeil paisible.

Le lendemain elle me proposa d'aller encore dans la campagne; je la refusai sous le prétexte d'affaire, de lettres indispensables. Son visage m'exprima un vif regret, mais sa bouche ne prononça aucun reproche; elle me dit avec un triste sourire: "J'irai donc seule." Sa douceur faillit détruire toutes mes résolutions. Heureusement qu'elle partit sans insister davantage: si elle eût ajouté un mot, si elle m'eût regardé, je la suivais.... Je suis resté, Henri! mais je ne fus pas long-temps sans me le reprocher. A peine fus-je remonté dans ma chambre, que je me la représentai se promenant, sans avoir personne avec elle; un passant, le moindre bruit pouvait lui faire peur. Je trouvai qu'il y avait de l'imprudence

Le lendemain, dans la journée, Vitnègre m'ayant beurré la rosette, & plongé son membre dans l'huile d'olive, me fit coucher sur le ventre & retrousser. Il se mit sur moi, en disant: Il faut que j'en tâte de ce ragoût de Bougre-. Je lui représentai, qu'il m'avait essayée toute la nuit. Ça va jusqu'

Mais je ne pouvais pas me laisser ainsi mettre de côté, et je lui adressai un appel passionné, presque indigné, pour être plus franc et plus généreux avec moi. Je lui rappelai les fausses espérances par lesquelles j'avais passé, la longueur du temps qu'elles avaient duré, la découverte que j'avais faite, et je fis allusion au danger qui pesait sur mon esprit. Je me représentai comme étant certainement bien digne d'un peu de confiance de sa part, en retour de la confidence que je venais de lui faire. Je dis que je ne le blâmais pas, que je ne le soupçonnais pas, que je ne me défiais pas de lui; mais que j'avais besoin qu'il m'assurât de la vérité, et que s'il me demandait pourquoi j'en avais besoin, et pourquoi je pensais y avoir des droits, je lui dirais, quoique ces pauvres rêves lui importassent peu: que j'avais aimé Estelle longtemps et tendrement, et que, bien que je l'eusse perdue, et que je dusse vivre dans l'abandon, tout ce qui la concernait m'était encore plus proche et plus cher que tout autre chose au monde. Voyant que M. Jaggers se tenait immobile et silencieux, et apparemment insensible

Puis, je me représentai combien l'abbé Folengo était bouffi. Ses mains étaient épaisses. Continuant, mon raisonnement, je dus convenir que le prêtre toscan était imberbe, malgré son âge assez avancé. C'en était assez. L'effroi s'empara de mon esprit. Certains villages italiens, aussi bien que certaines bourgades françaises, sont des foyers de lèpre. Et j'en étais certain. Dom Folengo était ladre. Je couchais dans le lit d'un lépreux. Les draps n'avaient même pas été changés. À ce moment les bruits de voix cessèrent. La prêtre ronfla bientôt dans la pièce voisine. Et j'entendis craquer les marches d'un escalier de bois. La gouvernante montait se coucher dans les combles. Ma terreur grandissait. Je pensai que les médecins ne sont pas d'accord au sujet de la contagion de la lèpre. Ces pensées n'étaient point faites pour me rassurer. Je me disais que l'abbé m'avait offert son lit en toute charité, puis que dans la nuit il s'était souvenu qu'il pouvait ainsi me communiquer son mal. C'est de cela qu'il parlait avec sa gouvernante, et sans doute avant de s'endormir avait-il prié Dieu pour que son imprudence n'eût pas une malheureuse issue. Couvert d'une sueur froide, je me levai et me mis

Je me représentai sa majesté native, Son regard de vigueur et de grâces armé, Ses cheveux qui lui font un casque parfumé, Et dont le souvenir pour l'amour me ravive. Car j'eusse avec ferveur baisé ton noble corps, Et depuis tes pieds frais jusqu'

Je lui représentai humblement le danger imminent auquel m'exposerait l'honorable mission qu'il voulait bien me confier; sur quoi il me répondit que je pouvais en charger mon valet.