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Toute la vallée, délicieuse en effet, est un des plus charmants séjours d'été qu'on puisse rêver. Je m'y promenai jusqu'au soir, puis, après le dîner, je montai dans l'appartement qu'on m'avait réservé.

Je me rappelai que M. Pavelyn me l'avait fait mettre de côté. Le couteau me trottait dans la tête, et j'aurais volontiers couru au château pour aller le chercher, si j'avais seulement osé risquer une pareille hardiesse. Comme Rose ne venait pas, malgré ma longue attente, je sortis de la maison et je me promenai tout seul dans le chemin qui menait au château.

Je sortis du monceau de caisses et de futailles j'avais trouvé asile, et me promenai sur le quai, en cherchant un acheteur pour ma petite embarcation. Un magasin de joujoux, rempli d'objets nautiques, s'offrit bientôt

Un Démon me saisit donc le bras, courba ma vieille tête, appuya sur mon oeil et presque de force, la loupe puissante, et, m'indiquant, dans l'âme, les yeux de la morte, me vociféra dans l'oreille en assourdissant mon angoisse: Regarde. Dès lors, je devins plus tranquille; je sentis que la vieille Science me ressaisissait. Je promenai ma loupe sur les prunelles.

Je m'y promenai pendant presque tout le temps. Il me semblait que je venais simplement de faire une perte douloureuse, et que je devais chercher les moyens de la réparer. Mais quand mes réflexions furent achevées, après l'écoulement de l'après-midi et d'une partie de la soirée, je découvris autre chose. Je m'aperçus qu'une transformation venait de s'opérer chez moi. Mon esprit s'était dépouillé de tout ce qu'il avait emprunté

Je me promenai longtemps dans cette salle, accablée d'étranges pensées. Je craignais que quelqu'un ne vînt m'enlever; car je croyais aux ravisseurs, leurs exploits ayant souvent figuré dans les chroniques de Bessie. Enfin mon protecteur revint et me replaça dans la voiture; après être monté sur le siège, il souffla dans sa corne, et nous nous mîmes

Puis, je ressentis une faim terrible qui me torturait l'estomac. Les vivres étaient épuisés. Je ne trouvai rien dans les maisons que je fouillai. Affolé et titubant, je me jetai sur un cadavre et lui dévorai la face. La chair était encore tiède. Je me rassasiai sans aucun remords. Puis je me promenai dans la nécropole en songeant aux moyens d'en sortir. Je m'armai, me couvris soigneusement, me chargeai du plus d'or que je pus emporter. Ensuite, je m'inquiétai de la nourriture. Le corps des femmes est plus grasset, leur chair est plus tendre. J'en cherchai un et lui coupai les deux jambes. Ce travail me prit plus de deux heures. Mais je me trouvai

L'endroit était bien choisi pour vendre une veste: les marchands de vieux habits étaient nombreux et se tenaient presque tous sur le seuil de leur porte pour attendre les pratiques. Mais la plupart d'entre eux avaient dans leurs étalages un ou deux habits d'officier avec les épaulettes, et intimidé par la splendeur de leurs marchandises, je me promenai longtemps avant d'offrir ma veste

Je m'élançai vers la fenêtre, je poussai le volet avec précipitation; je jetai les yeux dans la sacristie, j'y étais absolument seul; je les promenai sur tout le jardin, il était désert, et le vent du midi courait sur les fleurs. Je pris courage: j'explorai tous les coins de la salle, je regardai derrière le prie-Dieu, qui était fort grand; je secouai tous les vêtements sacerdotaux suspendus aux murailles; je trouvai toutes choses dans leur état naturel, et rien ne put m'expliquer ce qui s'était passé. La vue de tout le sang que j'avais perdu me porta

Après le dîner, je me promenai avec le général Dufalga sur la terrasse du jardin. La mer était tranquille; rien n'altérait la pureté du ciel, si ce n'est quelques nuages tracés