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«Heureux, dit un fragment de Pindare, le mort qui descend sous la terre ainsi initié! car il connaît le but de la vie, il connaît le royaume donné par Jupiter.» «Les initiations, dit Cicéron (Des Lois, II, 4), n'apprennent pas seulement

L'aspect de Taormine nous plongea en extase. A notre gauche, et ornant l'horizon, s'élevait l'Etna, cette colonne du ciel, comme l'appelle Pindare, découpant sa masse violette dans une atmosphère rougeâtre tout imprégnée des rayons naissants du soleil. Au second plan, en se rapprochant de nous, étaient accroupies aux pieds du géant deux montages fauves, qu'on eût dit recouvertes d'une immense peau de lion, tandis que, devant nous, au fond d'une petite crique, et se dégageant

..... Nous écoutions tous les trois...; nous écoutions encore, que l'oiseau Pindare, rentré dans son cher nid, avait fini sa dernière strophe, et murmurait sans doute

On a dit, non sans raison, que le Français n'avait pas la tête épique. Quand on a lu Ronsard, Malherbe, les imitations bibliques de Jean-Baptiste Rousseau, quelques strophes de Pompignan, quelques stances inimitées et inimitables de Gilbert, quelques odes vraiment pindariques de Lebrun, enfin les odes d'Hugo et de ses contemporains de notre âge, on ne peut plus dire que le Français n'a pas l'âme lyrique. Mais il est vrai de dire que Boileau ne l'avait pas dans ses odes; il chantait sans lyre, il brûlait sans feu, il palpitait sans souffle. Il est véritablement curieux et presque ridicule de voir comment il prenait avec un compas la mesure des ailes de Pindare pour ajuster ses ailes factices

Marcello a produit un grand nombre de très-beaux pseaumes, de véritables odes, qui lui valurent le glorieux surnom de Pindare de la musique, mais on n'en chante aucun. Il eut le malheur de laisser échapper de sa plume cette grotesque mélodie, on l'entend aujourd'hui partout; elle est devenue

Une certaine gaieté, qu'on n'aurait jamais attendue, y ajoutait pourtant par accès sa pointe et le rapprochait des nôtres, de nos excellents personnages d'autrefois. Vers 1820, un très-jeune homme qui était reçu chez M. de Maistre, et qui s'effrayait de lui voir entre les mains quelque tome tout grec de Pindare ou de Platon, fut un jour fort étonné de lui entendre chanter de sa voix la plus joviale et la plus fausse quelques couplets du vieux temps, la Tentation de saint Antoine, par exemple. Et je me rappelle ma propre surprise

Quelque ménétrier aveugle, dont la voix n'est pas moins rude que le style. Si dans ce mauvais accoutrement, souillé de la poussière et des toiles d'araignées de cette époque grossière, ce poème nous remue de la sorte, que ne ferait-il pas s'il était paré de l'éloquence magnifique d'un Pindare

Puis-je voir achever un acte si barbare? Ne differe donc plus brave & sage Pindare, Il a rougi du sang du Tyran des Romains, Lors que dans le Senat il mourut par nos mains. Puis que dans ce dessein vostre ame est obstinée, Et que je dois ceder

M. de Vaudreuil me rapporta cette réflexion si juste: elle me frappa beaucoup plus qu'elle ne l'avait frappé lui-même; car il ne voulait voir dans tout cela que de la philosophie poétisée, tandis que Lebrun et ses pareils prêchaient pour l'avenir. La preuve en est que, pendant la révolution, ce Pindare devint atroce. Ses strophes sur la mort du roi et de la reine sont infernales.

De toute cette volée, il n'estimoit que Bertaut, encore ne l'estimoit-il guère: «Car, disoit-il, pour trouver une pointe, il faisoit les trois premiers vers insupportables. Il n'aimoit pas du tout les Grecs, et particulièrement il s'étoit déclaré ennemi du galimatias de Pindare.