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Je fus vivement touché, et je sentis que j'aimais ce jeune homme de toute mon âme. Je lui pardonnai l'espèce de supériorité de vues ou de caractère qu'il avait paru s'attribuer la veille vis-

L'inquiétude que me causait Brignolles était, sans doute, ridicule, et les accidents ne se reproduisirent plus. Tout de même, j'étais si extraordinairement prévenu contre lui que, dans le fond de moi-même, je ne lui pardonnai pas que la santé de M. Darzac ne s'améliorât point. Au commencement de l'hiver, il toussa, si bien que je le suppliai, et que nous le suppliâmes tous, de demander un congé et de s'aller reposer dans le midi. Les docteurs lui conseillèrent San Remo. Il y fut et, huit jours après, il nous écrivait qu'il se sentait beaucoup mieux; il lui semblait qu'on lui avait, depuis qu'il était arrivé dans ce pays, enlevé un poids de dessus la poitrine!... «Je respire!... je respire!... nous disait-il. Quand je suis parti de Paris, j'étouffaisCette lettre de M. Darzac me donna beaucoup

Je lui pardonnai, je m'abandonnai

Je lui pardonnai

Le sentiment auquel madame de Rostange n'avait pas craint de s'abandonner hautement pour M. de Lamerville, en altérant la pureté de ses principes, avait détruit les qualités attachantes de son caractère; sa conversation était plus spirituelle qu'entraînante; elle n'avait plus, comme autrefois, le mot du coeur; mes opinions n'étaient plus les siennes, quelquefois même il semblait qu'elle se faisait un malin plaisir de me rompre en visière; elle se vengeait sur moi, sans s'en douter, du chagrin secret que lui causait l'abandon de M. de Lamerville: je lui pardonnai long-temps ses caprices, j'espérais que la constance de mes sentimens triompherait de sa légèreté; j'espérais que j'aurais dans elle, avec le temps, une amie qui me ferait sentir les charmes de cette amitié dont parle Montaigne; je me disais que ce rare trésor ne pouvait s'acheter trop cher. Quand elle prenait avec moi le ton d'une douce intimité, j'oubliais tous les maux qu'elle m'avait fait souffrir; mais j'aperçus enfin que je n'étais pour elle, que ce qu'on nomme si improprement, dans ce siècle, un ami. Trop sûre de son empire sur moi, elle ne me ménageait pas; elle montrait souvent plus d'empressement

Je pardonnai

Une grosse larme coula sur la joue ardente du beau Célio. Sa sincérité, ce retour enthousiaste vers sa mère, son expansion devant moi, effaçaient le mauvais effet de son attitude sur la scène. Je me sentis attendri, je sentis que je l'aimais. Puis, en voyant de près combien sa beauté était vraie, son accent pénétrant et son regard sympathique, je pardonnai

Il y avait tant de choses, d'idées, de sentiment, dans ce signe et dans son vif mouvement, que je lui pardonnai presque les atroces combinaisons médités pour tuer et ensevelir toute mémoire de ces événemens.

Mais mon orgueil, d'abord souffrant et abattu, se releva, et décida que, pour être éreinté, je n'en étais pas moins un bon marcheur et un rude casseur de pierres. Je me pardonnai toutes mes chutes, pensant que je n'avais pu les éviter, que le destin avait été plus fort que moi, que Satan jouait un rôle dans tout cela, et mille autres choses toutes inventées pour entortiller, vis-

Je lui pardonnai, m'imaginant que je lui en avais voulu. Sa figure expliquait son absence et la justifiait trop. Il avait été malade, bien malade; il l'était encore. J'eus une pitié qui me fit oublier tout. Il regardait avec des yeux enfiévrés, dans la même direction que moi. J'aurais voulu lui dire: courage! elle va venir! Enfin, la voiture tant attendue déboucha de la place.