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Les gardes, bons garçons, nous laissent entrer dans les jardins, en ce moment solitaires et sans doute plus charmants ainsi. Des jardins qui sont plutôt des lacs, de tranquilles et mélancoliques miroirs, entourés de murs de faïence, et sur lesquels des cygnes se promènent. L'eau, c'est toujours la grande rareté, et par suite le grand luxe de la Perse, aussi on la prodigue dans les habitations des princes. Ces jardins du Chah se composent surtout de pièces d'eau qu'entourent des bordures de vieux arbres et de fleurs, et qui reflètent les plates-bandes de lis, les ormeaux centenaires, les peupliers, les lauriers géants, les hautes et jalouses murailles d'émail. Tout est fermé, cadenassé, vide et silencieux, dans cette demeure de souverain dont le maître voyage au loin; certaines portes ont des scellés

La suite du discours ne vient pas... Il fait si chaud dans cette calèche!... A perte de vue, la route de la Combe-aux-Fées poudroie sous le soleil du Midi... L'air est embrasé... et sur les ormeaux du bord du chemin, tout couverts de poussière blanche, des milliers de cigales se répondent d'un arbre

Vous dirai-je encor davantage? Si d'une part les verts ormeaux Et les cèdres aux noirs rameaux, A mesure de leur grand âge, Avaient poussé leur front serein Et leur taille extraordinaire Bien haut au dessus du tonnerre, D'autre part, l'effort souterrain De leurs racines biscornues, Travaillant la colline, avait Fait que le Castel se trouvait Comme un temple parmi les nues.

Germain réfléchit un instant, puis il demanda si le fermier des Ormeaux n'était pas venu

Enfin Germain entendit derrière lui le bruit d'un cheval qui courait sur ses traces, et un homme entre deux âges, brun, robuste, habillé comme un demi-bourgeois, lui cria de s'arrêter. Germain n'avait jamais vu le fermier des Ormeaux; mais un instinct de rage lui fit juger de suite que c'était lui. Il se retourna, et, le toisant de la tête aux pieds, il attendit ce qu'il avait

L'habitation, bien exposée, au levant et au midi, voyait chaque matin le soleil se lever sur un coteau de vignes, et tourner, avant la chaleur, vers les cimes lointaines des Pyrénées, qu'on aperçoit dans les beaux temps. Les ormeaux de notre France, mariés aux acacias d'Amérique, aux lauriers-roses et aux jeunes cyprès, brisaient les rayons de la lumière et nous l'envoyaient en reflets adoucis.

Les ormeaux, les hêtres, tous en plein développement et enlacés de lierre, se pressent les uns aux autres, confondent leurs branches vigoureuses, fraîches et feuillues, ne forment qu'un seul et même manteau sur les montagnes; on voit, dans les lointains, les petites cimes, aux contours arrondis, se succéder toutes pareilles, toutes revêtues de cette végétation serrée, qui semble une sorte de moutonnement vert.

La suite du discours ne vient pas... Il fait si chaud dans cette calèche!... A perte de vue, la route de la Combe-aux-Fées poudroie sous le soleil du Midi... L'air est embrasé... et sur les ormeaux du bord du chemin, tout couverts de poussière blanche, des milliers de cigales se répondent d'un arbre

A quelques centaines de pas de la maisonnette, la route faisait un coude et gravissait un monticule. Arrivé au sommet, Jacques se retourna. Sur le seuil de la porte, Guillaume Grinedal était debout, et près de lui, agenouillés sur la terre, Pierre et Claudine tenant ses mains entre les leurs. Derrière lui, Jacques laissait tout son bonheur, tout ce qu'il avait aimé: le jardin plein d'ombre et de fraîcheur, la tranquille retraite il avait bégayé sa première prière et rêvé ses premiers rêves d'amour; les grandes campagnes qui avaient protégé son âme de leur solitude et de leur sérénité; le vaste château, voilé de vieux ormeaux, si souvent il avait soupiré, sans savoir la cause de ses soupirs, aux bruits innocents de deux lèvres enfantines chantant une chanson du pays. Les boeufs fauves égarés dans les grasses prairies, les taureaux ruminant

Quelques minutes seulement avant que le dernier rayon du jour eût disparu, je descendis. Je me glissai par les rues que je savais désertes jusqu'aux endroits du boulevard l'herbe poussait en pleine solitude. Je longeai la place j'entendis commencer les premières sonneries de la retraite militaire. Puis le bruit des clairons s'éloigna, et j'en suivis la marche de loin par les rues sinueuses, d'après des échos plus distincts ou plus confus suivant la largeur de l'espace , dans l'air tranquille du soir, le son se déployait. Seul, tout seul, dans le crépuscule bleu qui descendait du ciel, sous les ormeaux garnis de frondaisons légères, aux lueurs des premières étoiles qui s'allumaient