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REYNALDO. J'y suis, mon seigneur. POLONIUS. Dieu soit avec vous! Bon voyage. REYNALDO. Mon bon seigneur... POLONIUS. Observez ses penchants par vous-même. REYNALDO. Ainsi ferai-je, mon seigneur. POLONIUS. Et laissez-le chanter sa gamme. REYNALDO. Bien, mon seigneur. POLONIUS. Adieu! Qu'est-ce, Ophélia? De quoi s'agit-il? OPH

[Note 58: Osrick parle ici de Laërtes presque comme Ophélia parlait de Hamlet (acte III, sc. I, vers la fin). Comparez les deux passages. Le langage d'Ophélia est

Le prince mit la main sur le marbre de Mlle Ophélia. «Monsieur! lui dit-elle en levant la tête avec une noble indignation, vous attentez

POLONIUS. Cela fera bon effet; mais néanmoins je crois que l'origine et le commencement de son chagrin proviennent d'un amour maltraité. Eh bien! Ophélia, vous n'avez pas besoin de nous dire ce que le seigneur Hamlet a dit; nous avons tout entendu.

LAERTES. Qu'est-ce donc? quel est ce bruit? (Ophélia entre, bizarrement ajustée avec des fleurs et des brins de paille.) O chaleur, dessèche mon cerveau! ô larmes sept fois salées, consumez en mes yeux tout don de sentir et d'agir! Par le ciel, ta folie sera si bien payée

Sur l'onde calme et noire dorment les étoiles, La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... On entend dans les bois de lointains hallalis... Voici plus de mille ans que la triste Ophélie Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir; Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance

La folie est toujours ou si repoussante, ou si navrante, que nous en détournons les yeux avec effroi. La pauvre Ophélia elle-même, si pure, si douce et si belle, n'a le don de nous intéresser qu'un instant, après que sa raison l'a abandonnée. Son délire est trop complet, bien qu'inoffensif. Ce n'est l

O chère Ophélia! je suis mal

Eh bien! je crains que vous n'éprouviez plus pour Marguerite que cette sympathique pitié que nous inspire naturellement tout être qui souffre: vous avez aimé cette jeune fille avec l'ardeur d'une passion de vingt ans, et aujourd'hui que vous la retrouvez après deux années d'une séparation cruelle, aujourd'hui qu'elle vous apparaît pâle et triste comme Ophélia, c'est plutôt votre imagination que votre coeur qui se frappe; votre générosité s'exalte, et vous vous laissez séduire par le côté chevaleresque de la mémoire que vous vous imposez. Croyez-moi, Octave, consultez-vous bien avant de vous engager plus avant dans cette voie; songez que Marguerite est folle, et qu'elle ne pourra peut- être jamais être rendue

Ajoutez que, sans être blonde, Elle avait, comme Ophélia, La pâleur d'un camellia, Qu'elle était petite et mutine, Avec de certains airs douteurs Et des sourires enchanteurs; Qu'elle avait la main blanche et fine, Le pied perdu dans la bottine, Et que sa lèvre de rubis, Constamment mouillée et vermeille Au milieu de ces tons pâlis, Rougissait comme une groseille Tombée au beau milieu d'un lis.