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Vous et moy avons maint servant, Que convoitise fort mestrie; Il ne fault pas, ne tant ne quant, Qu'ilz saichent nostre compaignie; Peu de nombre fault que manye Noz faiz secrez par bien celer, Tant qu'il soit temps qu'on me publie Vostre loyaument, sans faulser.

Et despuis de jour en aultre venoit ledict peuple a noz navires & apportoient force anguilles & aultres poissons pour avoir de nostre marchandise, de quoy leur estoit baille cousteaulx, allaisnes, patenostres & aultres menues choses dont se contentoient fort; mais nous aperceusmes que les deux meschans que avions apportez leur disoient & donnoient a entendre que ce que nous leur baillons ne valloit riens & quilz auroient aussi tost des hachotz comme des cousteaulx pour ce quilz nous bailloient, nonobstant que le cappitaine leur eust faict beaucoup de presens & si ne cessoient a toutes heures de demander audict capitaine.

Parce que nous ne voulons faillir, par toutes les commoditez et occasions que nous pourrons avoir, de tenir la Majesté de la Royne d'Angleterre au vray advertye, et Messieurs de son Conseil, de l'estat de noz affaires de deç

Joyeux desir fut en presence, Qui alors ne se tint pas coy; Mais mist le fait en ordonnance, De par Amour le puissant Roy; Et selon l'amoureuse loy, De noz deux vouloirs, pour seurté, Fist une seule voulenté; Bien m'en souvient, et souvendra, Quant temps et besoing en sera.

Et de cela, etc. Chantez ce que vous pensez, Monstrant joyeuse maniere. Ne la vendez pas si chiere, Trop en vis la despensez. Or sus, tost vous avancez, Laissez coustume estrangiere. Chantez ce que, etc. Monstrant, etc. Tous noz menuz pourpensez Descouvrons,

O grace et pitié tres immense, L'entrée de paix et la porte, Some et benigne clemence, Qui noz faultes toult et supporte; Cy de vous louer me deporte, Ingrat suis, et je le maintien, Dont en ce refrain me transporte, On doit dire du bien le bien.

Mais puis que ja desja noz voiles sont tendus, Et allons revoir ceux qui nous cuident perdus, Je dis encore Adieu

Mais certaines gourmandailles Ont mangé noz victuailles, Noz poules & nos moutons, Et grapillez nos citrons, Nôtre sucre, noz grenades, Nos epices & muscades, Ris, & raisins & pruneaux, Et autres fruits bons & beaux Utiles en la marine Pour conforter la poitrine.

Ores que nous voyons les flots épouvantables Du profond Ocean, pourray-je bien passer Sans saluer de loin, ou quelque Adieu laisser A la terre que a receuë notre France Quand elle vint ici faire sa demeurance? Ile, je te saluë, ile de Saincte Croix, Ile premier sejour de noz pauvres François, Qui souffrirent chez toy des choses vrayment dures, Mais noz vices souvent nous causent ces injures. Je revere pourtant ta freche antiquité Les Cedres odorans qui sont

Combien de fois je t'ay portée en croupe Dessus mon Asne allant apres la troupe De noz brebis: combien de fois aux champs Aux espines trenchants Dessouz tes pieds j'ay estendu ma joupe? Combien de fois au bout de ceste roche (Sur noz troupeaux ayant l'oeil tousjours proche) Je t'ay faict part de mes fruicts delicats: Helas ne cuide pas Que je le die