United States or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !


À Hambourg, diverses conférences eurent lieu chez Thauvenay, entre Pichegru, le duc de Fleury, La Maisonfort et Fauche-Borel. Mais, en l'absence de David Monnier, elles ne pouvaient produire des résolutions immédiates. Elles ne firent que mettre en jeu les rivalités naissantes. Les négociateurs s'observaient. Ils attendaient avec impatience l'envoyé de Barras, pour lui communiquer les lettres patentes du roi et arrêter définitivement avec lui les bases de la soumission du tout-puissant directeur. Bientôt lassé d'une attente vaine, Pichegru, que dissimulait mal, parmi la société de Hambourg, le nom d'emprunt qu'il s'était donné, il se faisait appeler le capitaine Pictet, et qui craignait d'être reconnu par les espions du Directoire, alla s'installer

Les négociations durèrent plusieurs jours: les négociateurs de chaque parti étaient en nombre égal; d'un côté figuraient neuf représentans membres de la Convention; les insurgés étaient représentés par trois généraux, un chef de division, et quatre employés civils.

Dans les revers de ces dernières années, et quand ce roi superbe eut supporté l'extrême humiliation d'implorer, disons le mot, le pardon de ces Hollandais qu'il regardait comme des marchands, il sut trouver encore de grandes et nobles paroles dignes de son ancienne majesté. Ces Hollandais victorieux eurent le grand tort de manquer de déférence et de respect pour ce digne porteur d'une si belle couronne. A peine s'ils daignèrent écouter les ambassadeurs du roi, M. l'abbé de Polignac et M. le maréchal d'Uxelles, l'héroïque défenseur de Mayence. Pas un peuple ayant conservé la sagesse, qui n'eût accepté avec reconnaissance les propositions de ces deux négociateurs. Ils proposaient l'abandon de l'Alsace, une de nos meilleures provinces, dont la conquête nous avait donné tant de gloire, et, bien plus, ils s'engageaient, au nom de la France,

Le cardinal comte Joseph Spina, l'un des négociateurs du concordat de 1801, archevêque in partibus de Corinthe, aumônier de la princesse Pauline, nommé archevêque de Gênes le 5 juillet 1802.

En dehors des séances, il est vrai, les langues se déliaient un peu, et une différence significative d'attitude se manifestait entre les deux plénipotentiaires d'Autriche. Le baron de Nugent, plus militaire que diplomate, affectait un ton amer et cassant, une susceptibilité pointilleuse. Au contraire, Metternich montrait quelque abandon et beaucoup de bonne grâce. Il n'évitait point les occasions de voir, d'entretenir en particulier M. de Champagny, et celui-ci les lui fournissait complaisamment. À cette époque la diplomatie n'avait point perdu les traditions aimables de l'autre siècle, il n'était pas de négociateurs qui ne réservassent, au milieu des plus graves ou des plus douloureux débats, une part de leur temps aux plaisirs de la société. À Altenbourg, le congrès attirait quelque mouvement, M. de Champagny s'attachait

Les deux négociateurs, M. Otto et lord Hawkesbury, étaient d'honnêtes gens, et voulaient la paix. Ils la voulaient pour elle-même, et aussi par l'ambition bien naturelle et bien légitime, de placer leur nom au bas de l'un des plus grands traités de l'histoire du monde. Aussi toutes facilités compatibles avec leurs instructions, furent par eux apportées dans la rédaction des préliminaires.

Apportez de la force aux négociateurs, au lieu de leur créer des embarrasLa Chambre fut convaincue. M. Billault retira son amendement. Le paragraphe proposé par la commission fut adopté

Qu'on se figure le cabinet anglais donnant dans le panneau de notre police, même après les mystifications de Dracke et de Spencer-Smith; qu'on se figure lord Howick, ministre des affaires étrangères, me dépêchant un émissaire chargé d'instructions secrètes, et porteur d'une lettre pour moi renfermée dans les noeuds d'une canne. Ce ministre me faisait demander deux passe-ports en blanc, pour deux négociateurs chargés d'ouvrir avec moi une négociation mystérieuse. Mais son émissaire s'étant ouvert imprudemment

La question des fortifications qui défendent la frontière norvégienne contre une agression possible des voisins suédois et dont certaines, détail assez piquant, ont été élevées en 1900, en pleine union cette question divisait fortement les négociateurs. La Suède réclamait le démantèlement des forts, ne voulant pas être obligée, de son côté, d'en élever pour se protéger contre ces canons braqués sur elle, redoutant d'être entraînée

Pour cette entrevue solennelle, les négociateurs avaient pris les insignes de leur plus haute dignité; l'histoire nous dit que Léon s'était revêtu de ses habits pontificaux , et une révélation de la tombe nous a fait connaître en quoi ce vêtement consistait. Léon portait une mitre de soie brochée d'or, arrondie