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L'Albatros et le météore ne devaient pas tarder

... Enfin le soleil se leva, un large soleil si pâle, si pâle, qu'on eût dit un signe du ciel annonçant aux hommes la consommation des temps, un sinistre météore précurseur du chaos final, un grand soleil mort... Bora-Bora s'éclaira de lueurs blêmes; alors je distinguai des formes humaines assises qui semblaient m'attendre, et je descendis sur la plage...

Quoique jeune et pâle, ce front blême est sillonné par les passions; quoique tenant fixé vers la terre ton œil farouche, et que tu passes comme un météore, je vois bien dans toi un de ceux que des fils d'Othman devraient faire périr ou éloigner de leur demeure.

Les spectateurs de cette scène grandiose restèrent silencieux tous le temps qu'elle dura. Quand le météore s'éteignit dans le fleuve, Mornac s'écria: Voil

JULIETTE. Cette lumière n'est point la lumière du jour, je le sais bien, moi: c'est quelque météore qu'exhale le soleil pour te servir de flambeau cette nuit, et t'éclairer dans ta route vers Mantoue. Reste donc, il n'est pas encore nécessaire que tu t'en ailles.

Soudain, la main d'Ahmet s'étendit vers l'horizon. Son regard ne pouvait le tromper. Un effrayant météore venait de se dresser

Chant Septième. Comment vous définir, ô Gloire, ô Amour? Toujours vous voltigez sur nos têtes sans jamais vous abaisser, et dans le ciel polaire il n'est pas un météore aussi brillant ou plus fugitif que vos deux flambeaux.

Qu'est-il donc le vainqueur de Marengo, d'Austerlitz, d'Iéna et de Wagram, aux yeux de cet homme si infatué de lui-même? «Un météore qui n'a eu qu'

C'est ainsi que ce météore m'est apparu pour la première fois; j'en avais la tête tournée. Au premier abord, elle m'avait semblé laide et ridicule. Une grosse figure rouge, sans fraîcheur, coiffée de cheveux qu'elle appelait pittoresquement arrangés, c'est-

Nous avons peut-être passé la mesure dans cette exposition de la doctrine d'Abélard sur les universaux. C'est qu'elle nous paraissait encore incomplètement connue, faute d'avoir été complètement restituée. Il en est en effet de cette doctrine comme de presque toutes les opinions de son auteur; elle a disparu avec lui. Il y a peu de philosophes, dont le nom ait été plus célèbre et les doctrines plus oubliées. Le temps n'a respecté que sa gloire. Soit que l'envie, le despotisme ou la peur aient détruit ou laissé se perdre ses livres, soit que ceux qui ont profité de ses idées aient pris soin d'en dissimuler l'origine, cet homme, qui eut tant de disciples, n'a pas laissé d'école, et quoiqu'on ne puisse douter qu'il n'ait exercé une influence prédominante sur l'enseignement, sur les études, sur la destinée de la philosophie, il n'a point fondé de philosophie. D'innombrables sectes ont aussitôt après lui couvert le sol gaulois, et l'on n'a plus parlé de lui que comme on parle d'un brillant météore qui éblouit et qui s'éteint. Il y a de l'injustice dans cet oubli, et lorsqu'au XIIIe siècle on voit la querelle des universaux se perpétuer, mais aussi s'éclaircir et s'étendre, on peut aisément retrouver plus d'une idée, plus d'un raisonnement qui vient d'Abélard, ou que ses successeurs ont laborieusement découvert après lui au lieu de le lui emprunter. On sait que les réalistes et les nominaux se ravirent alternativement le crédit et l'influence, et que la puissance des uns et des autres, celle des première surtout, prit souvent les formes de la tyrannie. On tient en général qu'Albert le Grand et saint Thomas d'Acquin furent réalistes, et leurs partisans venaient s'allier