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Varajou se répétait: «Quel crétinIl était, lui, un de ces braillards tapageurs pour qui la vie n'a pas de plus grands plaisirs que le café et la fille publique. En dehors de ces deux pôles de l'existence, il ne comprenait rien. Hâbleur, bruyant, plein de dédain pour tout le monde, il méprisait l'univers entier du haut de son ignorance.

Muffat la contemplait. Elle lui faisait peur. Le journal était tombé de ses mains. Dans cette minute de vision nette, il se méprisait. C'était cela: en trois mois, elle avait corrompu sa vie, il se sentait déj

Il fut de l'excellente race qui vit sans recueillement, ignore le sens intime, bâtit des monuments en pièces de cent sous et se croit positive. Il avait quelques amis, qu'il n'aimait guère, ni eux lui. Très fier de ce qu'il dénommait son énergie, de son mouvement de loup chasseur, il méprisait la bête humaine créatrice, la Caste de Pensée et de Construction.

Elle avait raison, en ce sens que Levine ne pouvait effectivement pas la souffrir, et méprisait en elle ce dont elle se glorifiait, le considérant comme une qualité: sa nervosité, son indifférence et son dédain raffiné pour tout ce qu'elle jugeait matériel et grossier.

Danton le méprisait, Robespierre le haïssait, et tous deux cependant le toléraient. Marat faisait peur physiquement et moralement.

Car il me souvient que, dans un entretien que j'eus un jour avec le roi sur ce que je lui avais dit par hasard qu'il y avait parmi nous un grand nombre de volumes écrits sur l'art du gouvernement, Sa Majesté en conçut une opinion très basse de notre esprit, et ajouta qu'il méprisait et détestait tout mystère, tout raffinement et toute intrigue dans les procédés d'un prince ou d'un ministre d'

Il méprisait profondément les femmes. Ayant épousé Charlotte d'Albret, fille du roi de Navarre, il la quitta quelques jours après son mariage et n'eut plus le loisir de la revoir. Pendant une de ses campagnes dans les Romagnes, il vit la femme d'un de ses capitaines vénitiens, la trouva belle et la fit enlever. À Capoue, il garda pour lui les plus belles prisonnières. Ceux qui entraient dans sa tente apercevaient une grande belle fille sans nom, sans histoire, favorite muette, dit M. Yriarte, qu'il menait en campagne. On ne sait pas même le nom de la mère des deux bâtards qu'il laissa après lui. En somme, il ne donna jamais une pensée

Le second jour, il raisonna plus froidement. Ce raisonnement ne fit qu'accroître encore son âpre besoin de vengeance. Vengeance contre qui? Il ne le savait pas lui-même. Au fond c'était une vengeance contre tout le monde. Le troisième jour ce fut la révolte qui gonfla cette âme! Ah! on le méprisait, et il était riche! Ah! on le refusait comme mari, et il était riche!

Celui-ci était calme, réfléchi et plein d'adresse, ne poursuivant jamais une entreprise désespérée, et n'en abandonnant aucune dont le succès était probable, quoique éloigné. Le génie du duc était tout différent: il se précipitait dans le péril, parce qu'il l'aimait, et n'était arrêté par aucune difficulté, parce qu'il les méprisait. Louis ne sacrifiait jamais son intérêt

Cette interruption, le vieux maraudeur ne l'entendit même pas; il poursuivait avec une violence croissante: On m'avait dit que livrer Lacheneur ce serait servir le roi et la bonne cause... je l'ai livré et on me traite comme si j'avais commis le plus grand des crimes... Autrefois, quand je vivais de braconnage et de maraude, on me méprisait peut-être, mais on ne me fuyait pas... On m'appelait coquin, pillard, vieux filou et le reste, mais on trinquait tout de même avec moi!... Aujourd'hui que j'ai deux mille pistoles, on se sauve de moi comme d'une bête venimeuse.