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Ils sont partis pour Paris le 12, en effet, les moblots. Mal chaussés, vêtus pour la plupart d'une méchante blouse de toile grise, armés de pitoyables fusils

Tous les meubles sont brisés, les tiroirs gisent pêle-mêle, des lettres, des papiers, couvrent les parquets. Tout est décimé, mis en pièces. Les lits sont d'un aspect repoussant, on voit qu'une armée y a couché avec des souliers crottés. On n'a respecté que la batterie de cuisine, le cuisinier des moblots travaille déj

Il fait un froid de loup dans la nacelle, mon frère et le marin Guillaume nous y remplacent; bientôt le ballon reprend sa marche avec une lenteur plus grande encore, car l'ardeur de nos moblots s'est ralentie; les cris et les rires sont plus rares, voil

Par bonheur, nous ne devions pas quitter Mer tout de suite. Cette ville, qui compte normalement 4 000 âmes, était alors entourée et farcie de 12 000 hommes de troupes de toutes catégories et de toutes couleurs. Avec nous, les chasseurs campaient alentour. Au centre de la cité, un régiment de mobiles occupait la halle, qui offrait véritablement le spectacle d'une ruche gigantesque. Des moblots y apparaissaient en effet, non seulement fourmillant au ras du sol, mais encore allant chercher le repos sur les piles de sacs qui attendaient l'ouverture du marché. Dehors, sur la place, dans les rues, aux carrefours, partout s'ébrouaient, piaffaient, ruaient, des chevaux au piquet, et quelques-uns stationnaient tête basse, crinière tombante, leurs grands yeux mornes. Le long des grandes voies, s'alignait le matériel de l'artillerie. Canons

Nous allons partir, laissant Duruof et la Ville de Langres comme équipe de réserve. Jossec et Guillaume déchargent la nacelle des pierres qu'on y a placées, ce n'est pas une petite affaire, car un de nos moblots, ancien maçon, solide comme Samson, a apporté l

Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d'armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n'était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d'une allure molle, sans drapeau, sans régiment. Tous semblaient accablés, éreintés, incapables d'une pensée ou d'une résolution, marchant seulement par habitude, et tombant de fatigue sitôt qu'ils s'arrêtaient. On voyait surtout des mobilisés, gens pacifiques, rentiers tranquilles, pliant sous le poids du fusil; des petits moblots alertes, faciles