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M. Méon ayant rencontré par hasard deux manuscrits contenant la partie seule de Guillaume de Lorris, qui se terminaient par quatre-vingts vers formant un dénoûment, se crut en droit d'affirmer que Guillaume de Lorris avait terminé son roman, et que Jehan de Meung avait supprimé ces vers pour continuer ou plutôt recommencer l'ouvrage sur un plan beaucoup plus vaste.

Jehan de Meung un libertin? Qu'en savez-vous? Il ne l'est ni plus ni moins que tous les écrivains de son temps, témoins «les nombreux monuments de notre vieille littérature, dites-vous, dont plusieurs sont

[p. CVIII] Mais, comme nous l'avons dit plus haut, Jehan de Meung se souciait bien de Bel-Accueil vraiment! Il avait de l'esprit, et il comprit que faire un long traité de philosophie, de science et de morale, il pût développer toute son érudition, c'était, au prix de peines et de dangers inouïs, se jeter dans les luttes arides de théologie et de métaphysique, qui ne pouvaient intéresser que les savants et ne lui attirer qu'un petit nombre de lecteurs. Et puis, comment développer en vile prose ces audacieuses maximes, qui trouvent si bien

Après le poète, après le doux jouvenceau de vingt-cinq ans, dont le coeur exhale avec tant de grâce et de naïveté ses ardents désirs, ses douces jouissances, ses cruelles déceptions et ses cuisantes douleurs, voici venir l'homme blasé, le sceptique, le savant, le philosophe. Jehan de Meung, c'est le Rabelais, le Voltaire du XIIIe siècle. Pour lui la Rose n'est plus qu'un accessoire; le cadre du drame, le jardin de Déduit, s'étend

«La Roque, dans son Traité du Ban, rapporte qu'en 1236 un Jehan de Meung devait se trouver au ban du roi

Nous ne pouvons non plus passer sous silence Théodore-Agrippa d'Aubigné, l'auteur des Tragiques. Sur plus d'un point on pourrait le mettre en parallèle avec Jehan de Meung. On pourrait presque dire qu'il a ramassé le fouet de Clopinel pour flageller les rois, les juges et les grands. C'est la même énergie, la même fougue, la même audace, la même horreur de l'injustice. Quoique l'on découvre dans les Tragiques plus d'une expression et plus d'une phrase même qu'on pourrait retrouver dans le Roman de la Rose, nous avons la certitude que d'Aubigné ne connaissait pas

Si Boileau, si d'Aubigné avaient lu Jehan de Meung, ils auraient vu qu'il ne faut pas se fier sur la Fortune, et que sa roue souvent exhausse le plus humble et renverse le plus fier dans la boue, et ils se seraient montrés plus charitables et plus justes pour leurs aïeux.

M. Débarbouiller dit, dans son Histoire des hommes illustres de l'Orléanais, au chapitre: Guillaume de Lorris et Jean de Meung: [p. XX] «D'après Dom Gérou, Jehan de Meung descendait des anciens seigneurs de la petite ville dont il portait le nom. Son père était baron de Chevé, seigneur de Pierrefite et autres lieux. Il donna la baronnie de Chevé

Elle se termine par la conclusion suivante: «L'oeuvre de Jehan de Meung doit être considérée comme une audacieuse tentative d'un libertin du XIIIe siècle, qui,

Un peu plus loin nous lisons un passage qui prouve que Jehan de Meung n'avait pas quarante ans lorsqu'il entreprit de terminer le Roman de la Rose. Le Dieu d'Amours, après avoir parlé de Guillaume de Lorris qui va mourir, dit de Jehan de Meung: ...Celi qui est