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MARINA. Malheureuse que je suis!... Quoique vertueuse, la fortune cruelle m'a jetée dans cet infâme lieu, je vois vendre la maladie plus cher que la guérison. Ah! si les dieux voulaient me délivrer de cette maison impie, je consentirais

MARINA. Je ne vous comprends pas. BOULT. Emmenez-la, maîtresse, emmenez-la; cette pudeur s'en ira avec l'usage. LA FEMME. Tu dis vrai, ma foi, cela viendra; la fiancée elle-même ne se prête qu'avec honte

MARINA. Mon père, comme disait ma nourrice, ne montrait aucune crainte, mais il criait: Bons matelots! et déchirait ses mains royales en maniant les cordages, et en embrassant le mât; il bravait une mer qui faisait presque éclater le tillac; elle fit tomber des hunes un matelot monté pour plier les voiles. Eh! dit un autre, veux-tu sortir? et ils roulent tous les deux de l'éperon

MARINA. Si le feu brûle, si les couteaux tuent, si les eaux sont profondes, ma ceinture virginale ne sera pas dénouée. Diane,

GOWER. Marina échappe donc au mauvais lieu, et tombe, dit notre histoire, dans une maison honnête. Elle chante comme une immortelle et danse comme une déesse au son de ses chants admirés. Elle rend muets de grands clercs, et imite avec son aiguille les ouvrages de la nature, fleur, oiseau, branche ou fruit. Son art le dispute aux roses naturelles, la laine filée et la soie forment sous sa main des cerises couleur de vermillon; elle a des élèves du plus haut rang qui lui prodiguent des largesses; elle remet le prix de son travail

Mais la tristesse, qui enlaidit les vilains visages, fait un effet contraire sur les beaux. La tristesse avait encore embelli Marina.

«Ci-gît la plus belle, la plus douce et la meilleure des femmes, qui se flétrit dans le printemps de ses jours; elle était la fille du roi de Tyr, celle que la mort a si cruellement immolée; elle portait le nom de Marina. Fière de sa naissance, Thétis engloutit une partie de la terre; voil

MARINA. Que me voulez-vous? BOULT. Vous prendre le bijou qui vous est si précieux. MARINA. Je t'en prie, dis-moi une chose d'abord. BOULT. Allons, voyons, je vous écoute. MARINA. Que désirerais-tu que fût ton ennemi? BOULT. Je désirerais qu'il fût mon maître, ou plutôt ma maîtresse. MARINA. Ni l'un ni l'autre ne sont aussi méchants que toi, car leur supériorité les rend meilleurs que tu n'es.

MARINA. Ma mère était la fille d'un roi; elle mourut en me donnant le jour, comme ma bonne nourrice Lychorida me l'a souvent raconté en pleurant. P

BOULT. Mais pouvez-vous enseigner tout ce que vous dites? MARINA. Si je ne le puis, ramène-moi ici et prostitue-moi au dernier valet qui fréquente cette maison. BOULT. Fort bien, je verrai ce que je puis pour toi; si je puis te placer, je le ferai. MARINA. Mais sera-ce chez d'honnêtes femmes?