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Tournée dans le Delta. Almés. Nous partîmes enfin pour le Delta, pour cette tournée si longtemps attendue, nous allions fouler un terrain neuf pour tout Européen et même pour tous autres que les habitants: car les Mamelouks allaient rarement jusqu'au centre du Delta se faire payer le miri, ou organiser les avanies. Nous partîmes le 11 Septembre après midi; nous traversâmes le Nil en bateau, le général Menou, le général Marmont, une douzaine de savants ou artistes, et un détachement de deux cents hommes d'escorte. On avait cru tout prévoir, et ce que l'on avait oublié était l'essentiel. Les chevaux que nous devions monter n'avaient de la race Arabe que les vices; les voyageurs qui n'étaient point écuyers, et qui n'avaient que l'alternative d'un cheval, sans bride ou d'un âne sans bât, hésitaient s'ils se mettraient en route, ou renonceraient

C'est le tableau que nous offrit la trace du passage des Mamelouks; c'est

Ce fut le surlendemain, lorsque l'armée commençait en même temps sa marche, que l'on aperçut l'armée des mamelouks, dont le désordre même, joint

À cette scène touchante succéda un événement étrange, de la pluie! elle nous donna pour un instant une sensation qui nous rappela l'Europe et le premier parfum du printemps au 17 Décembre. Quelques moments après on vint nous avertir que les Mamelouks nous attendaient

La bande commandée par le Meuzeuzo Chalaka est composée, comme on le voit, de cavaliers dont chacun est investi, soit d'un fief roturier, soit d'un fief boursier, d'un pied de fief ou d'un fief en l'air, tous liges. Ces fivatiers ont, comme les Mamelouks, un certain nombre de suivants combattant, soit

Le 29, nous revînmes sur le Nil, et nous traversâmes le champ de bataille , dans la dernière guerre des Turcs avec les Mamelouks, Assan-pacha fut battu par Mourat-bey, et ce dernier, avec cinq mille Mamelouks, renversa et mit en fuite dix-huit mille Turcs et trois mille Mamelouks. Malem-Jacob, le Copte, qui, nous accompagnait comme intendant des finances, spectateur et acteur de cette bataille, nous en expliqua les détails; il nous démontrait avec quelle supériorité de talent Mourat avait pris ses avantages et en avait profité; ce même Mourat-bey devait rugir de colère d'être obligé de repasser sur le même sol fuyant devant quinze cents hommes d'infanterie. Comme nous raisonnions sur les vicissitudes de la fortune, entraînés par l'intérêt de la conversation, nous avions très imprudemment, comme il nous arrivait tous les jours, devancé l'armée d'une demi lieue. Je disais en plaisantant

Quelques corps que le général Desaix tenait en avant nous eurent bientôt donné avis de la présence des mamelouks, en sorte que nous eûmes le temps de nous former en deux grands carrés d'infanterie, et de placer la cavalerie sur trois lignes entre ces deux carrés; la deuxième ligne faisait face en arrière.

Combat de Cavalerie contre les Mamelouks. Nous apprenions par nos espions que les Mamelouks remontaient le moins qu'il leur était possible au-del

Les mamelouks vinrent parader sur notre front, mais n'osant l'attaquer, ils firent le tour de notre droite croyant qu'ils trouveraient nos derrières plus vulnérables; on leur envoya quelques coups de canon, qui suffirent pour nous en débarrasser, surtout quand ils virent que ce côté ne leur offrait pas plus de chances de succès que le premier. Ils n'entreprirent rien de plus toute la journée.

Le lendemain de mon arrivée, une colonne de trois cents hommes allait lever le miri ou l'imposition territoriale, et une réquisition de chevaux et de buffles: nous suivions en cela les manières, des Mamelouks, qui pour le même objet faisaient chacun dans la province qui lui était départie la même promenade militaire, en campant au-devant des villes et villages se nourrissant