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M. de Rochegune fronça les sourcils et me dit d'un air sombre: J'ai employé tous les moyens possibles pour savoir était ce misérable Lugarto et pour découvrir les instruments de son lâche guet-apens; car je suis de l'avis de madame de Richeville au sujet de ce duel et de son effroyable issue.

Vous n'êtes pas resté longtemps en voyage, monsieur; vos amis ont être bien satisfaits de votre prompt retour? dit M. Lugarto

M. Lugarto, sans doute habitué

Moi, Germain, monsieur le vicomte. C'était un palefrenier de M. de Lancry. Mon mari ouvrit la porte. Que veux-tu? C'est le chasseur de M. le comte de Lugarto qui apporte une lettre

En entendant ma voix, M. de Rochegune tressaillit et se hâta de me répondre: Je ne souffre plus, madame. Puis, comme si ce sujet de conversation lui eût été gênant, il me dit d'un ton pénétré: Toute ma crainte maintenant est que ce misérable Lugarto, quoique hors de France, ne se venge de M. de Mortagne. Comment cela?

Et que vouliez-vous qu'il m'arrivât? Êtes-vous folle! Tout cela n'est-il pas naturel, très-naturel? ajouta-t-il d'un air qui me parut presque égaré, et en riant d'un rire sardonique qui m'épouvanta. Quoi de plus simple? J'ai retrouvé le meilleur de mes amis, le tigre que j'ai dompté, vous savez... Je vous présente ce cher Lugarto; il vous trouve charmante; vous le traitez avec le dernier mépris... Il va chez votre tante, qui l'accable des plus sanglantes épigrammes... Lui qui a le caractère le meilleur, le plus inoffensif, le plus généreux, prend ces malices en très-bonne part; il en rit comme j'en ris moi-même maintenant, fort gaiement... C'est qu'en effet il n'y avait rien de plus piquant, de plus gai que vos épigrammes et que celles de votre tante; elles étaient avec cela d'un

M. Lugarto, néanmoins, ne se déconcerta pas; il reprit avec une imperturbable assurance: Je ne connaissais pas cette histoire du duc de Penthièvre; elle est fort jolie, mais elle ne me convertit pas. Je préfère ne pas passer pour un niais aux yeux des artistes et ne pas me donner la peine de faire de la délicatesse avec eux. Mais j'y pense, j'ai justement une vue de Naples, de Bonnington, qui ferait

Rochegune?... Rochegune?... dit M. Lugarto, je le connais bien; je l'ai rencontré

Mais vous êtes donc sans pitié... sans cœur!... s'écria M. Lugarto. Est-ce vous injurier que de vous aimer? car je vous aime, moi, je vous jure que je vous aime. Si jusqu'ici je vous ai choquée, contrariée, je vous en demande pardon, cela vient de ma mauvaise éducation... Et puis, je n'ai pas été habitué

Si cette intention ne fut pas absolument remplie, cette lettre, ainsi qu'on va le voir, dut néanmoins me causer de pénibles ressentiments; la nouvelle perfidie de M. Lugarto porta donc quelques fruits amers. Voici la lettre de mon mari. «Paris, janvier 1835.