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En réalité, si Ripault-Babin ou Loisillon mouraient, tous deux sont en danger, mais c'est Ripault-Babin qui m'inspire encore le plus de confiance, mon seul concurrent sérieux serait Dalzon. Du talent, de la fortune, très bien avec les ducs, une cave excellente; il n'a contre lui qu'un péché de jeunesse récemment découvert, Toute Nue, plaquette en six cents vers, publiés

Vous recevrez tantôt ma lettre de candidature au fauteuil Loisillon...» Une poignée de main vigoureuse fut la réponse du secrétaire perpétuel, l'engagea pour lui-même et pour ses amis.

Paul Astier eut l'instinct d'un désastre: «La princesse!... Qui épouse-t-il donc? D'où sortez-vous?... Le bruit de Paris depuis deux jours... Colette, pardi! l'inconsolable Colette... C'est la tête de la duchesse que je voudrais voir... A Loisillon, elle s'est très bien tenue, mais sans lever son voile, sans un mot

Ce qu'était Loisillon, ce qu'il avait fait dans ses soixante-dix ans de séjour parmi les hommes, la signification de cette majuscule brodée d'argent sur la haute tenture sombre, bien peu la savaient dans cette foule uniquement impressionnée par ce déploiement de police, tant d'espace laissé au mort; toujours les distances, et du large et du vide pour exprimer le respect et la grandeur!

«Pauvre M. Loisillon, sifflait Mme Astier, voil

Ton frère qui t'aime, Je rouvre ma lettre: les journaux du matin m'apprennent la mort de Loisillon. Ces coups du destin vous émeuvent, même quand ils sont attendus et prévus. Quel deuil, quelle perte pour les lettres françaises! Ma pauvre Germaine, voil

Le coup terrible, le seul, pour lui, c'était son échec au fauteuil de Ripault-Babin qui venait de lui échapper comme celui de Loisillon; il comprit ensuite, poussa un profond soupir... Ah! oui... Sa Germaine... Elle s'en était donné du mal tout l'hiver pour cette malheureuse candidature... Deux dîners par semaine, et jusqu'

Il était écrit que ce Loisillon aurait toutes les chances, même de mourir

«Pie Jesu, Domine...» une voix de théâtre, admirable, montait derrière l'autel, demandait le repos pour Loisillon que le Dieu de miséricorde semblait vouloir torturer cruellement; car l'église suppliait dans tous les tons, tous les registres, en soli et en choeur: «le repos, le repos, mon Dieu!... Qu'il dorme tranquille après tant d'agitation et d'intrigues!...» A ce chant triste, irrésistible, répondaient dans la nef les sanglots des femmes dominés par le hoquet tragique de Marguerite Oger, son terrible hoquet du «Quatre» dans Musidora. Tout ce deuil pénétrait le bon candidat, allait rejoindre dans son coeur d'autres deuils, d'autres tristesses; il pensait

Rien! Il ne savait rien encore, n'était pas monté aux archives; il marchait depuis deux heures dans son cabinet, impatient de la voir, de lui donner cette nouvelle si importante pour eux, toute leur vie changée avec ces trois mots: «Loisillon est mortMademoiselle Germaine de Freydet Clos-Jallanges.