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Ah! Walstein, Walstein! s'écria Lindorf accablé sous le poids des remords, en se cachant le visage de ses deux mains; et peut-être il allait découvrir le véritable motif de son émotion et de ses larmes; mais le serment qu'il avait fait

Nous verrons dans la suite ce que c'était. Laissons respirer Lindorf, qui n'avait de sa vie autant souffert que pendant ce pénible entretiens. Laissons reposer le comte des fatigues de son voyage, et revenons

un léger espoir de découvrir au moins si Lindorf était en Angleterre je lui parlais de son départ prochain, de l'Angleterre; mais si je voulais toujours garder pour soi quelque petite chose Quelle bonté charmante! sacrifier les intérêts de son frère aux miens! Je craignis d'en abuser La lettre était sortie; je me la laissai me dit mon amie en la prenant, de n'être jamais qu'

Dès qu'elle put sortir, elle courut au pavillon. Il était essentiel que Lindorf reçût sa lettre avant d'arriver

Caroline savait tous ces détails par le cahier de Lindorf; cependant elle écoutait avec délices. L'éloquence simple et naïve de ce bon paysan, le ton pénétré et vrai avec lequel il racontait, le plaisir qu'il avait

Ce fut encore Lindorf qui prit la parole. Mon valet de chambre, qui est chirurgien, pansa ma blessure. J'avais espéré pouvoir la cacher

La foudre tombée aux pieds de Lindorf l'aurait sans doute moins atterré Mariée! répéta-t-il avec l'accent de la terreur; et le plus profond silence succéda

Ah! m'écriai-je alors en relevant la tête et joignant les mains, il n'est pas vrai donc qu'il aime en Angleterre, qu'il s'y marie, qu'il y est depuis six mois? Oh! mon coeur me le disait bien! Mais qui donc? reprit mon amie: connaissez-vous ce baron de Lindorf? Si je le connais!... Mais l'aimeriez-vous? Ah! si je l'aime!.... Enfin, de questions en questions, je fis

Caroline reprit le matin l'habitude de son pavillon, et Lindorf celle de ses promenades. Ce cheval si fougueux était devenu si sage, qu'il s'arrêtait quelquefois une demi-heure entière sous cette croisée, qu'il apprit enfin

Le jour du départ fut donc fixé, et la tendre Caroline le vit arriver avec transport. Elle ne pouvait plus supporter d'habiter le château de Lindorf. Son sort était décidé pour jamais; elle allait passer sa vie avec un époux adoré, et se promettait bien d'effacer, par l'excès de sa tendresse, un caprice, une erreur que son coeur désavouait et qu'elle ne pouvait se pardonner. Le comte, attentif