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Comparez cette citation avec celles de Liebknecht et de Bebel et vous verrez qu'elles se contredisent absolument. L'une est l'essence du socialisme d'

Liebknecht est du même avis lorsqu'il dit: «Vollmar a le droit de proposer qu'on suive une autre voie, mais le parti a le devoir, dans l'intérêt même de son existence, de rejeter résolument cette tactique nouvelle qui le conduirait

Que restait-il du Liebknecht révolutionnaire qui disait si justement que «le socialisme n'est plus une question de théorie mais une question brûlante qui doit être résolue, non au Parlement, mais dans la rue, sur le champ de bataille, comme toute autre question brûlante»?

En ce qui concerne Liebknecht, il était tellement frappé d'aveuglement que, même après le congrès, il vantait encore l'unité inébranlée du parti. Il publia dans le Vorwaerts un article redondant qui prouvait

Les souverains et les gouvernants sont comme les feuilles des arbres: ils changent d'opinion quand bon leur semble et, lorsqu'ils craignent de perdre leur trône, ils font comme Liebknecht, ils changent vingt-quatre fois par jour de tactique, et d'opinion. Voici un exemple curieux.

Une fois sur cette pente, on glisse de plus en plus rapidement. Au lieu du hautain: Pas un homme et pas un centime! il faudrait dire: Autant d'hommes et autant d'argent que vous voudrez! Liebknecht a beau protester contre cette conclusion, elle ne se dégage pas moins de ses paroles et de ses actes. La logique est inexorable et ne tolère pas la moindre infraction!

Un tel optimisme surpasse l'imagination la plus fantasque. Et si jamais le «tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes» a été illustré, ce fut par le vieux Liebknecht. Parmi d'autres choses, la question agraire fut mise en discussion au congrès.

En tout cas, il est beaucoup plus optimiste que Liebknecht et Vollmar, et il caresse de telles illusions qu'il se dit

Cependant les espérances de Liebknecht et celles de Bebel, concernant les événements prochains, diffèrent de beaucoup entre elles. Lorsque Liebknecht dit: «Nous formons tout au plus 20 p. c. de la population et 80 p. c. sont contre nous», il suppose évidemment qu'il faudra encore beaucoup de temps aux démocrates-socialistes avant de former la majorité. Vollmar ajoute: «Il serait ridicule de notre part d'exiger, et comme démocrates nous n'en avons même pas le droit, que ces 80 p. c. se soumettent

Tout cela paraît très beau, mais ce que Liebknecht et Vollmar attribuent au socialisme d'