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Les noces du comte ajoutèrent au chagrin que la marquise nourrissait depuis l'époque de sa rencontre avec M. de Lamerville. L'aspect de l'amour des jeunes époux répandait, malgré elle, un trouble douloureux dans son ame: elle comparait, avec amertume, sa situation

Dans la nuit du dixième jour, la fièvre d'Anaïs baissa; son cerveau parut se dégager: elle reconnut Amélie et Rosine, et leur adressa quelques mots agréables: ensuite elle se leva sur son séant, et regarda tout autour de sa chambre, comme si elle y cherchait quelqu'un; puis dit en soupirant: C'est un rêve, hélas! ce ne pouvait être qu'un rêve! M. de Lamerville, qui était sorti un instant, revint.

Après le déjeûner, M. de Lamerville conduisit les dames dans une longue allée de lilas, de chèvrefeuille, de jasmin et d'épine-rose. Cette allée était bordée par un bras de rivière qui portait bateau; au-del

Amélie ne voulait pas que M. de Lamerville restât davantage dans l'appartement de la malade. Le docteur fut d'un avis contraire, et l'emporta. Amador se tint, deux jours et deux nuits, auprès de la marquise, attentif

M. de Lamerville avait été plus que contrarié de la malice de Florestine; dans l'humeur qu'il en avait conçue, il lui avait dit quelques vérités dures, mais elle tint bon, et ne cessa de l'obséder que quand elle fut certaine que la femme qu'il désirait de retrouver était partie du bal.

Mr. D... continua de demeurer avec son Anaïs, qui le traite toujours en père. Madame de Lamerville a déj

Tandis que l'absence et les délais de madame de Simiane, qui tenaient au sentiment le plus délicat, lui donnaient l'apparence d'un tort aux yeux de M. de Lamerville, elle, non moins passionnée que son amant, mais plus tendre et plus juste, tremblait qu'il ne l'accusât de caprice, et s'occupait des moyens de se dévouer exclusivement

Mr. de Lamerville n'avait pas été sans s'apercevoir de l'air triste et préoccupé que madame de Simiane avait depuis que sa santé était revenue; il n'y concevait rien, non plus qu'aux réponses évasives qu'elle faisait sans cesse

La mort de M. de Lamerville avait sensiblement affligé Mr. D....; il perdait en lui la dernière personne avec laquelle il avait été intimement lié. Cet événement le livrait

La Marquise resta privée de l'usage de la vue et de celui de la parole, pendant trois jours. Sur le matin du quatrième, elle rouvrit les yeux, et demanda était la Comtesse. La voici auprès de vous, ainsi que votre Amador, répondit M. de Lamerville. Amador! dit-elle; croyez-vous qu'il soit encore mon Amador? N'en doutez pas. Il ignore qui je suis, il faut bien se garder de le lui apprendre. Tout serait perdu, ajouta-t-elle d'un air de confidence. Bannissez cette idée, il brûle de s'unir