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Ensuite, le roi des quadrumanes, voyant Râma debout avec le vigoureux Lakshmana, fit tomber de tous les côtés ses regards curieux dans la forêt, et, non loin, il aperçut un shorée robuste avec un peu de fleurs, mais riche de feuilles et paré d'abeilles voltigeantes. Il en cassa une branche touffue de fleurs et de feuilles, l'étendit sur la terre et s'assit dessus avec l'aîné des Raghouides.

À ces mots, Lakshmana eut bientôt fait

«L'homicide Râvana a blessé dans la poitrine avec une lance de fer un grand héros, nommé Lakshmana, qui est le frère de Râma. Je vais donc au Gandhamâdana

Alors, tenant un parasol avec un chasse-mouche dans ses mains, Lakshmana aussitôt monta derrière l'auguste Râma, comme Oupéndra se tient derrière le dieu Indra, et lui fit sentir agréablement les doux offices de l'ombrelle et du chasse-mouche.

Alors, poussant un long soupir, comme un reptile enfermé dans une caverne, Lakshmana, retenu par les instructions qu'il avait reçues de son frère, lui répondit en ces termes: «Il est impossible qu'un envoyé, roi des singes, accepte l'hospitalité, mange ou s'assoie même, avant qu'il n'ait obtenu ce que demande son message.

Lakshmana, qui désirait lui porter le premier coup avec ses dards aigus, courba son arc et lui décocha ses flèches, pareilles

«Lakshmana est mon bras droit; et la princesse de Mithila, mon ombre. En effet, il m'est aussi impossible de quitter Sîtâ, qu'au sage d'abandonner sa gloire! Quand je tiens mes flèches et mon arc en main, d'où peut venir un danger pour moi? D'aucun être, pas même de Çatakratou, le seigneur des trois mondes! Bonne mère, ne sois pas affligée! obéis

Enfin la colère fit parler Lakshmana: «Je vais, dit-il plein de courroux

Puis, voyant avec douleur que des flèches avaient blessé cruellement son frère, le Raghouide alors fut près de s'évanouir, partagé qu'il était entre la joie et le chagrin. Il baisa sur la tête ce héros, donné pour l'accroissement de sa fortune et fit asseoir Lakshmana malgré lui et rougissant au milieu de sa cuisse.

Il dit, et Râma sur ces mots, lui montrant toute l'affection d'un père, caressa de sa main avec Lakshmana le malheureux vautour. «Djatâyou, si tu as encore la force d'articuler quelques mots, parle-moi, s'il te plaît, de Sîtâ et des circonstances qui ont amené ta mort