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L'épopée chevaleresque, aristocratique, était la poésie de l'amour, de la Passion humaine, des prétendus heureux du monde. Le drame ecclésiastique, autrement dit le culte, est la poésie du peuple, la poésie de ceux qui pâtissent, des patients, la Passion divine.

Quand son poëme parut, celui de l'Arioste jouissait de la réputation la plus haute et la plus unanime. Tous les poëtes le prenaient pour modèle, et ne faisaient que de vains efforts pour l'imiter. Le jeune Torquato sentit bien que s'il pouvait égaler ce poëte, ce ne serait pas en suivant la même route que lui; il sentit que toute la perfection dont le roman épique est susceptible, était dans le Roland furieux, mais que l'épopée héroïque, l'épopée d'Homère et de Virgile restait encore

L'épopée de ce brave vétéran des guerres d'Afrique est décrite

Toute cette abondance n'est donc pas richesse. Elle prouve seulement ce que j'ai dit de la passion du siècle pour l'épopée romanesque: elle prouve aussi qu'en donnant trop de liberté aux arts de l'imagination, en craignant trop de gêner leur essor, et en les affranchissant des règles, on en multiplie bien les productions, mais non pas les chefs-d'œuvre. Les imaginations extravagantes et désordonnées fourmillent alors, les imaginations riches et vraiment fécondes sont toujours rares. Depuis la fin de l'autre siècle, ou le Morgante du Pulci éveilla en Italie ce goût pour le roman épique, qui devint bientôt après une passion, puis une mode, parmi ce grand nombre de poëmes, dont la plupart encore sont d'une énorme longueur combien en reste-t-il que l'on doive, ou même que l'on puisse lire,

Un poëte viendra, un jour, qui redira ces scènes pathétiques, et, comme Shakespeare, déroulera l'histoire des guerres civiles de la patrie, l'épopée de nos gloires et de nos malheurs, de nos héros et de nos martyrs; et il lui suffira, pour être sublime, de représenter la vérité. Les Rochers. Combourg. =Madame de Sévigné et Chateaubriand.=

Il ne me parlait jamais de Bonaparte qu'avec enthousiasme. «Ce n'est pas pour l'histoire, c'est pour l'épopée, me disait-il avant la campagne d'

L'épopée chevaleresque, aristocratique, était la poésie de l'amour, de la passion humaine, des prétendus heureux du monde. Le drame ecclésiastique, autrement dit le culte, est la poésie du peuple, la poésie de ceux qui pâtissent, des patients, la Passion divine.

sont les batailles pompeuses d'un Wouwerman, qui semblent la permanente illustration des ronrons de Boileau: «Grand Roy, cesse de vaincre...»? , les théâtrales compositions dans lesquelles Gérard ou Gros immortalisaient, selon le style décrété par le maître, les chapitres de l'épopée impériale?

Qu'est-ce, après tout, que l'épopée conçue par Lamartine et dont nous possédons le plan et quelques fragments, sinon un gigantesque et poétique Génie du Christianisme, dont Jocelyn aurait été le René, la Chute d'un ange l'Atala et dont les Pêcheurs, les Chevaliers, les Patriarches devaient être le développement de certains morceaux?

Ces douze derniers livres de l'Odyssée n'ont point le merveilleux du roman, de l'aventure et de la couleur que nous trouvons dans la première partie de l'épopée. Il n'y a rien que nous puissions comparer avec l'exquise idylle de Nausicaa, ou avec l'humour titanique de l'épisode qui se passe dans la caverne du Cyclope.