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Prise de peur en se voyant séparée de son compagnon, la petite bergère n'osait plus bouger: tout ce grand monde inconnu qu'elle voyait autour d'elle l'effrayait plus encore que les coups de canon. Alors, de désespoir, elle se laissa rouler au bord d'une allée, espérant qu'on l'y retrouverait bientôt.

Rien que cette seule pensée l'effrayait. Car, reconnue, elle devrait partir; et partir, c'était le quitter, lui qu'elle aimait par-dessus tout! Partir, c'était recommencer sa vie désespérée, sans bonheur possible et attendu! La jeune fille marchait un peu en avant, laissant pencher sa tête sur sa poitrine: elle rêvait.

Il se fit beaucoup prier. La basse-cour l'effrayait un peu. Mais voyant des larmes dans les yeux de Désirée, il céda. Alors, elle se jeta

Dieu me donnerait-il donc cette félicité! murmura celui-ci en extase; faut-il croire? Il faut croire que je t'aime! dit Aurore étouffant sur la poitrine de son amant le son de sa propre voix qui l'effrayait. Tu m'aimes!... toi!... Aurore!... sens-tu mon coeur battre?... Oh! s'il était vrai?... Mais le sais-tu bien toi-même, Aurore, fille chérie?... connais-tu ton coeur? Il parle... je l'écoute...

George, en bon Allemand, travaille dans l'Empire pour la maison d'Autriche, pendant que ses ministres traitent avec la Prusse contre les Autrichiens. De tout temps Louis XV avait été bon Autrichien, pour les intérêts de l'Infante. Mais la guerre l'effrayait. Voyons ce que disait ce serpent de Kaunitz pour l'y précipiter. J'y joindrai les réponses trop aisées qu'on eût lui faire.

Il rougit, pâlit et baissa les yeux. La naïveté de la jeune fille l'effrayait presque. Mais, reprit-elle candidement, qu'avez-vous donc? Il tomba

On donna le signal du second acte. Hoffmann n'en fut pas fâché, son voisin l'effrayait. Ah! fit le docteur en s'asseyant, et avec un sourire de satisfaction, nous allons voir Arsène. Qui est-ce, Arsène? Vous ne la connaissez pas? Non, monsieur. Ah ça! vous ne connaissez donc rien, jeune homme? Arsène, c'est Arsène, c'est tout dire; d'ailleurs, vous allez voir.

Non qu'il eût peur, il était brave, la mort ne l'effrayait pas. Mais il avait une tâche

Laurent, en s'approchant, reconnut le chat tigré de Mme Raquin, qui avait été enfermé par mégarde dans la chambre, et qui tentait d'en sortir en secouant la petite porte avec ses griffes. François eut peur de Laurent; d'un bond, il sauta sur une chaise; le poil hérissé, les pattes roidies, il regardait son nouveau maître en face, d'un air dur et cruel. Le jeune homme n'aimait pas les chats, François l'effrayait presque. Dans cette heure de fièvre et de crainte, il crut que le chat allait lui sauter au visage pour venger Camille. Cette bête devait tout savoir: il y avait des pensées dans ses yeux ronds, étrangement dilatés. Laurent baissa les paupières, devant la fixité de ces regards de brute. Comme il allait donner un coup de pied

Pauvre Fernande! le rêve de la tombe ne l'effrayait point, car elle sentait au del