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La guerre, alors? Certainement. Pas aujourd'hui; mais demain, sans faute. Le peuple français n'attendra pas plus longtemps. Il lui faut la guerre, au peuple français. Il la lui faut parce qu'il sait que maintenant la France s'est relevée et que son armée est prête. Il la lui faut afin de reprendre l'Alsace-Lorraine, sûrement, mais avant tout pour se délivrer de l'effroyable taxation dont on le chargea au lendemain du désastre; pour en finir avec les écrasants impôts dont le produit devait servir

Il y a pourtant une portion du territoire qu'on ne libérera pas, hélas! C'est l'Alsace-Lorraine. La perte des chères provinces est bien cruelle

Les Allemands accusent les Français de chauvinisme, parce que ces derniers réclament la rétrocession de l'Alsace-Lorraine. Mais n'a-t-on pas le droit de taxer également de chauvinisme les Allemands qui veulent garder ces deux provinces? Le parti socialiste allemand, en parlant de cette manière et en attaquant constamment la Russie, a fait le jeu du Gouvernement.

"Et quelque grande que soit cette victoire, ces mêmes principes protégeront la nation allemande. Nous ne pourrions traiter l'Allemand comme il a traité l'Alsace-Lorraine ou la Belgique ou la Russie, ou comme il nous traiterait tous s'il en avait le pouvoir."

On le dirait. Et l'Alsace-Lorraine, naturellement, est oubliée?

Quoi qu'il en soit de la théorie, il est certain que si un peuple, outre les droits historiques qu'il a sur une terre, en vertu d'une occupation antérieure indiscutée et en vertu de la configuration géographique de cette terre, est encore appelé par ses habitants, son droit de l'occuper est clair comme le soleil et que personne ne la lui peut disputer sans crime. Or, c'est ainsi que l'Alsace-Lorraine est

Des protestations violentes, des révoltes de leur part auraient pu amener une guerre prématurée entre la France et l'Allemagne, guerre dont l'issue était fort douteuse et dont leur patriotisme français lui-même leur défendait d'assumer la responsabilité. M. Wetterlé a fait valoir cet argument avec autant de force que de sagacité: «Si l'Alsace-Lorraine était martyrisée pour sa fidélité

Il avait raison, mes enfants; même quand la loi est dure et pénible, c'est toujours la loi, et il faut l'observer. Seulement l'Alsace-Lorraine est loin et nos économies bien minces, car les six mille francs que j'avais placés sont perdus sans retour: c'était le fruit de vingt années de travail et de privations, et tout est

Et M. Poincaré a confirmé cette promesse en ces termes: «La France, tout en respectant les traditions et les libertés des provinces qui lui ont été arrachées par la force, leur rendra leur place au foyer de la patrieCes paroles sont définitives: elles ont la valeur d'une parole d'honneur, d'un engagement officiel. Elles sont, comme le disait l'abbé Collin, la charte de l'Alsace-Lorraine.

Oui, bientôt, ils auront cessé d'asphyxier de leur haleine physique et morale notre rive gauche, et nous en serons délivrés pour toujours. Metz retrouvera sa virginité; ce n'est plus elle seulement, mais l'Alsace-Lorraine, qui s'appellera Pucelle, et qui n'aura plus