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Près de Kaunitz et de Léopold, il y avait le jeune Metternich, la plus grande intelligence de l'époque, qui ne voulait pas qu'on nous fît la guerre et qui résumait sa politique dans cette image toute réaliste: «Laissez bouillir la révolution française dans sa marmite.» À ces ennemis extérieurs, qui n'avaient pas encore donné leur programme, il faut ajouter les ennemis intérieurs. Le roi d'abord.

Je dis hier au soir au prince de Kaunitz: «Mon prince, la reine de Trébisonde ne pouvait pas être mieux reçue que moiIl me répondit: «Personne ne peut être vu ici avec plus d'estime et de considération que vous; vous êtes respectée plus que vous ne pourrez jamais vous l'imaginerIl est bien sûr que je ne l'ai pas imaginé et que je ne l'imagine pas encore! Vraiment, vraiment, j'oubliais de vous parler de l'homme que le roi de Pologne m'a envoyé pour me conduire chez lui. C'est un gentilhomme qui a le titre de capitaine. Il parle toutes les langues; il est très-entendu: il a

Cependant nous pouvions nous considérer comme victorieux en Flandre, et la nécessité se trouvait Cobourg de porter des renforts ailleurs allait y rendre notre supériorité plus décidée. Sur la Sambre, Saint-Just avait voulu opérer un troisième passage, et investir Charleroi; mais Kaunitz, renforcé, avait fait lever le siège au moment même , par bonheur, Jourdan arrivait avec toute l'armée de la Moselle. Dès ce moment quatre-vingt-dix mille hommes allaient agir sur la ligne véritable d'opérations, et terminer les hésitations de la victoire. Au Rhin, il ne s'était rien passé d'important. Seulement, le général Moëllendorf, profitant de la diminution de nos forces sur ce point, nous avait enlevé le poste de Kayserslautern; mais il était rentré dans l'inaction aussitôt après cet avantage. Ainsi, dès le mois de prairial (fin de mai), et sur toute la ligne du Nord, nous avions non-seulement résisté

Le prince de Kaunitz mourut le 27 juin 1794. Il dit un jour dans le courant de l'abattement qui précéda sa mort,

Dans la honteuse éclipse de l'autorité souveraine, on admire d'autant plus la souveraineté de l'esprit. On imita nos vices, je le sais, autant que nos arts. Pétersbourg, Vienne, prirent d'ici un vernis et le plus extérieur. On nous dépassa dans la forme, en n'atteignant guère le dedans. Kaunitz, notre ingénieux singe, pédantesque souvent dans son imitation, obtint pourtant ce qu'il voulait.

On verra la cabale autrichienne se dire philosophe, Kaunitz, Choiseul, courtisans de Ferney, et la grosse Marie-Thérèse, quatre heures par jour

L'Autriche eût moins perdu en perdant dix batailles. Tout son espoir était le retour de Choiseul. Joseph II et Kaunitz, dans leurs vastes projets de Turquie, d'Allemagne, partaient de cette idée qu'Antoinette leur tenait la France pour s'en servir

Le baron de Thugut venait de prendre la direction des affaires en remplacement du prince de Kaunitz. Bien qu'il ne professât pas la haine de la France au même degré que son prédécesseur, il n'en inspirait pas moins des inquiétudes aux princes. On le savait lié avec Breteuil et Mercy, et «on craignait que le trio ne se dépensât en malfaisantes intrigues». La réception qu'il fit au baron de Roll n'était pas pour détruire ces soupçons. Quand il sut que Monsieur souhaitait d'être reconnu en qualité de Régent et d'exercer ses pouvoirs dans les villes françaises qu'occupaient les alliés, il s'écria que c'était «une prétention absurde». Dans ses lettres, il se plaignait de «ces Français disposés

Le défaut principal du prince de Kaunitz était l'égoïsme, mais qui, étant calculé, simple et parfait, devenait raisonnable et ne faisait du mal

Tout acte indépendant de la France leur semblait révolte. On le vit en 78, quand le Roi refusa de faire la guerre pour Joseph II; Kaunitz, si réservé, rougit et pâlit de fureur (Flassan, VII). On le vit en 74; la Grammont indignée courait Paris, disant que l'on saurait bien mettre le Roi