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Et moi, serrant de mes bras la carène de ma nef au double rang d'avirons, je fus emporté pendant neuf jours, et, dans la dixième nuit noire, les dieux me poussèrent dans l'île Ogygiè, habitait Kalypsô, la déesse dangereuse aux beaux cheveux.

Et aussitôt Odysseus trancha les arbres et fit promptement son travail. Et il en abattit vingt qu'il ébrancha, équarrit et aligna au cordeau. Pendant ce temps l'illustre déesse Kalypsô apporta des tarières; et il perça les bois et les unit entre eux, les liant avec des chevilles et des cordes. Aussi grande est la cale d'une nef de charge que construit un excellent ouvrier, aussi grand était le radeau construit par Odysseus. Et il éleva un pont qu'il fit avec des ais épais; et il tailla un mât auquel il attacha l'antenne. Puis il fit le gouvernail, qu'il munit de claies de saule afin qu'il résistât au choc des flots; puis il amassa un grand lest. Pendant ce temps, l'illustre déesse Kalypsô apporta de la toile pour faire les voiles, et il les fit habilement et il les lia aux antennes avec des cordes. Puis il conduisit le radeau

Il parla ainsi, et l'illustre déesse Kalypsô frémit, et, lui répondant, elle dit en paroles ailées: Vous êtes injustes, ô dieux, et les plus jaloux des autres dieux, et vous enviez les déesses qui dorment ouvertement avec les hommes qu'elles choisissent pour leurs chers maris. Ainsi, quand

Et le prudent Odysseus lui répondit: Il me serait difficile, reine, de raconter de suite tous les maux dont les dieux Ouraniens m'ont accablé; mais je te dirai ce que tu me demandes d'abord. Il y a au milieu de la mer une île, Ogygiè, qu'habite Kalypsô, déesse dangereuse, aux beaux cheveux, fille rusée d'Atlas; et aucun des Dieux ni des hommes mortels n'habite avec elle.

Et l'illustre déesse Kalypsô le reconnut, car les dieux immortels ne sont point inconnus les uns aux autres, même quand ils habitent, chacun, une demeure lointaine. Et Hermès ne vit pas dans la grotte le magnanime Odysseus, car celui-ci pleurait, assis sur le rivage; et, déchirant son coeur de sanglots et de gémissements, il regardait la mer agitée et versait des larmes. Mais l'illustre déesse Kalypsô interrogea Herméias, étant assise sur un thrône splendide: Pourquoi es-tu venu vers moi, Herméias

Eôs sortait du lit de l'illustre Tithôn, afin de porter la lumière aux Immortels et aux mortels. Et les dieux étaient assis en conseil, et au milieu d'eux était Zeus qui tonne dans les hauteurs et dont la puissance est la plus grande. Et Athènè leur rappelait les nombreuses traverses d'Odysseus. Et elle se souvenait de lui avec tristesse parce qu'il était retenu dans les demeures d'une Nymphe: Père Zeus, et vous, dieux heureux qui vivez toujours, craignez qu'un roi porte-sceptre ne soit plus jamais ni doux, ni clément, mais que, loin d'avoir des pensées équitables, il soit dur et injuste, si nul ne se souvient du divin Odysseus parmi ceux sur lesquels il a régné comme un père plein de douceur. Voici qu'il est étendu, subissant des peines cruelles, dans l'île et dans les demeures de la Nymphe Kalypsô qui le retient de force, et il ne peut retourner dans la terre de la patrie, car il n'a ni nefs armées d'avirons, ni compagnons, qui puissent le conduire sur le vaste dos de la mer. Et voici maintenant qu'on veut tuer son fils bien-aimé

Dis-moi, Muse, cet homme subtil qui erra si longtemps, après qu'il eut renversé la citadelle sacrée de Troiè. Et il vit les cités de peuples nombreux, et il connut leur esprit; et, dans son coeur, il endura beaucoup de maux, sur la mer, pour sa propre vie et le retour de ses compagnons Mais il ne les sauva point, contre son désir; et ils périrent par leur impiété, les insensés! ayant mangé les boeufs de Hèlios Hypérionade. Et ce dernier leur ravit l'heure du retour. Dis-moi une partie de ces choses, Déesse, fille de Zeus. Tous ceux qui avaient évité la noire mort, échappés de la guerre et de la mer, étaient rentrés dans leurs demeures; mais Odysseus restait seul, loin de son pays et de sa femme, et la vénérable Nymphe Kalypsô, la très-noble déesse, le retenait dans ses grottes creuses, le désirant pour mari. Et quand le temps vint, après le déroulement des années, les Dieux voulurent qu'il revît sa demeure en Ithakè, même alors il devait subir des combats au milieu des siens. Et tous les Dieux le prenaient en pitié, excepté Poseidaôn, qui était toujours irrité contre le divin Odysseus, jusqu'

Je parlai ainsi, et, me répondant, il dit: C'est le fils de Laertès qui avait ses demeures dans Ithakè. Je l'ai vu versant des larmes abondantes dans l'île et dans les demeures de la nymphe Kalypsô qui le retient de force; et il ne peut regagner la terre de la patrie. Il n'a plus en effet de nefs armées d'avirons ni de compagnons qui puissent le reconduire sur le large dos de la mer. Pour toi, ô divin Ménélaos, ta destinée n'est point de subir la Moire et la mort dans Argos nourrice de chevaux; mais les dieux t'enverront dans la prairie

Il parla ainsi, et l'illustre déesse Kalypsô rit, et elle le caressa de la main, et elle lui répondit: Certes, tu es menteur et rusé, puisque tu as pensé et parlé ainsi. Que Gaia le sache, et le large Ouranos supérieur, et l'eau souterraine de Styx, ce qui est le plus grand et le plus terrible serment des dieux heureux, que je ne prépare ni ton malheur, ni ta perte.

Et il raconta comment il avait abordé l'île Ogygiè, la Nymphe Kalypsô l'avait retenu dans ses grottes creuses, le désirant pour mari, et l'avait aimé, lui promettant qu'elle le rendrait immortel et le mettrait