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C'est singulier, répondit Pontis, depuis vingt ans que j'existe, j'ai toujours entendu parler de M. de Rosny comme d'Abraham ou de Mathusalem. Croyez-moi, c'est un homme qui a commencé avec la création. C'est que voil

Et partant, puisque la connoissance de cette proposition, j'existe, dépend de la connoissance de celle-ci, je pense, et la connoissance de, celle-ci de ce que nous ne pouvons séparer la pensée d'une matière qui pense, il semble qu'on doit plutôt inférer qu'une chose qui pense est matérielle qu'immatérielle. R

Peut-être même ne la prendront-elles jamais, et je ne sais pas pourquoi tu te souviens que j'existe, moi qui ne suis pas de ce monde et qui n'y pose qu'une patte, m'élançant avec les trois autres dans un avenir dont tu ne te soucies guère, et tu fais bien.

A ce compte, les faux monnayeurs... Contestez-vous leur talent? Aussi vrai que j'existe, le législateur de l'avenir saura faire servir au bien commun tous les talentsL'ex-commissaire, fort agacé, s'écria: «Dieu bénisse les voleurs! le législateur de l'avenir les emploiera

Mais quand nous apercevons que nous sommes des choses qui pensent, c'est une première notion qui n'est tirée d'aucun syllogisme: et lorsque quelqu'un dit, Je pense, donc je suis, ou j'existe, il ne conclut pas son existence de sa pensée comme par la force de quelque syllogisme, mais comme une chose connue de soi; il la voit par une simple inspection de l'esprit: comme il paroît de ce que s'il la déduisoit d'un syllogisme, il auroit auparavant connoître cette majeure, Tout ce qui pense est, ou existe: mais au contraire elle lui est enseignée de ce qu'il sent en lui-même qu'il ne se peut pas faire qu'il pense, s'il n'existe.

Or est-il que j'existe, et toutefois je n'ai pas la puissance de me conserver moi-même, comme je viens de prouver: Donc je suis conservé par un autre. De plus, celui par qui je suis conservé a en soi formellement ou éminemment tout ce qui est en moi, par l'axiome quatrième;

Il semblait que le nom de son mari me blessait la bouche; elle a bien voir cela. Et que m'a-t-il fait, cet homme, sinon m'apporter le plus grand bonheur que j'aie éprouvé depuis que j'existe! Elle étouffa un soupir. Oui, répéta-t-elle tristement, un bonheur... un bien grand bonheur! Elle frappa dans les mains de Guite et appela doucement: Justine, Justine...

Dans ce cas, malgré cette confusion panthéistique de la créature avec son principe, la création tout entière et, partant, l'humanité sont bien reconnues contingentes la contingence de l'homme est ainsi confessée, ce qui est un premier pas en avant d'une importance incontestable. Pourquoi j'existe? parce que je suis créé par un Principe supérieur. Telle est mon origine: reste

Tout se cherche et s'aime; Le crapaud lui-même, Les aspics méchants; Toute créature, Selon sa nature: La feuille a des chants; Les herbes résonnent, Les buissons bourdonnent; C'est concert aux champs. Moi seul je suis triste; Qui sait si j'existe, Dans mon palais noir? Sous la cheminée, Ma vie enchaînée, Coule sans espoir. Je ne puis, malade, Chanter ma ballade Aux hôtes du soir.

Je ne puis m'empêcher de m'arrêter au milieu de cet ouvrage, m'étonnant moi-même de la constance avec laquelle j'analyse les affections du coeur, et repousse loin d'elles toute espérance de bonheur durable. Est-ce ma vie que je démens? père, enfants, amis, amies, est-ce ma tendresse pour vous que je vais désavouer? Ah! non; depuis que j'existe je n'ai cherché, je n'ai voulu de bonheur que dans le sentiment, et c'est par mes blessures que j'ai trop appris