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Les arbres entièrement dépouillés, j'embrassais mieux l'étendue du parc. Rien ne le grandissait comme un léger brouillard d'hiver qui en bleuissait les profondeurs et trompait sur les vraies distances; Plus de bruit, ou fort peu; mais chaque note plus distincte. Une sonorité extrême dans l'air, surtout le soir et la nuit. Le chant d'un roitelet de muraille se prolongeait

»Aimer sa mère! que cela doit être délicieux! ciel! il me semble que j'expirerais de contentement si j'embrassais, si je voyais ma mère!

Songe donc, quand je l'ai quittée la dernière fois, je lui tapotais les mains, j'embrassais ses bonnes petites joues roses, je la prenais, pour ainsi dire, sans façon, dans mes bras, tandis que maintenant, je me connais, je suis capable de ne pas oser la regarder. Gaston se prit

Tu n'es point gai, mon fieu, lui dit Gillot, pour un jour de vendange. A ton âge, j'embrassais toutes les jeunesses. J'en ai bien envie, mais j'ai peur des rebuffades. Jasmin était descendu au repas des Gillot comme d'un ciel: après son rêve les finesses de sa nature lui avaient suscité des illusions, la réalité lui faisait mal. Il n'accorderait aucune attention aux filles.

J'ai vu Bérénice mourir; j'ai senti les dernières palpitations de son coeur qui n'avait été ému que de l'image d'un mort. Elle était couchée sur le côté, comme ces pauvres bêtes dont elle eut toute sa vie une si grande pitié. Sans doute elle sentit la mort la posséder, car son visage gardait une terreur inexprimable. Et moi, je cherchais un moyen de lui témoigner la plus tendre sympathie, d'adoucir ce passage misérable; j'embrassais ces yeux roulaient les derniers pleurs. Je les embrassais comme elle avait mille fois embrassé son bel âne, sans préoccupation de politesse ni de sensualité, simplement pour lui témoigner ma fraternité. Ces baisers-l

Je revécus avec intensité le chemin que j'avais parcouru auprès de Bérénice, et je sentais que, haussé par cette étrange compagnie d'une année, j'embrassais avec plus de force un plus grand horizon.

J'embrassais, je m'en souviens, avec une lucidité extraordinaire les détails aussi bien que l'ensemble de ma lecture. Ceux des personnages de la pièce qui m'étaient connus venaient s'asseoir

Un jour que j'étais assis rêveur au pied d'un menhir mutilé et que j'embrassais du regard le vaste et lugubre horizon qui s'étendait devant moi, un jeune pâtre, abandonnant son maigre troupeau, vint, avec la douce familiarité de l'enfance, s'asseoir près de moi, et, sans craindre d'être indiscret, me dit: « Savez-vous, Monsieur, pourquoi la lande de Lanvaux est si nue, et pourquoi les pierres y sont toutes brisées?

Curieux d'inconnu, l'âme de désirs pleine, J'embrassais d'un regard, j'aspirais d'une haleine Et l'air et la lumière, et la terre et le ciel. Tout était liberté, joie, amour, lait et miel. Cette immortalité, qui maintenant me pèse, Je la portais superbe, avec un coeur plein d'aise, Et, sur la terre en fleurs, sous les cieux éclatants, Libre, je m'emparais de l'espace et du temps. Un jour, je rencontrai Pholoë sur la cime m'avait emporté mon vertige sublime. Superbe, le front haut, ses longs cheveux épars, Les seins au vent, le ciel était dans ses regards. On eût dit

Un instant après, j'embrassais ma bonne mère et mes soeurs. Mes deux frères aînés étaient absents. Henri était