United States or Andorra ? Vote for the TOP Country of the Week !


Destutt de Tracy, dans son Commentaire de l'Esprit des lois, dit: «Des lois ne sont pas des rapports; et des rapports ne sont pas des loisHelvétius disait aussi que les lois ne sont pas des rapports, mais «les résultats des rapports». Voyez plus haut dans notre Introduction (p. 12) la réponse

On m'a demandé si j'avois envie de voir quelques personnages particuliers. Menez-moi chez les philosophes. Il y en a deux qui demeurent ici-près dans ce jardin. Ils sont de très-bons voisins et très-amis l'un de l'autre. Qui sont-ils? Socrate et Helvétius. Je les estime prodigieusement tous deux.

Tout paraissait en effet annoncer ma chute: quelle espérance pouvais-je avoir, moi sans nom et sans prôneurs, de détruire l'influence de Voltaire, dominante depuis plus d'un demi-siècle, de Voltaire qui {p.279} avait élevé l'énorme édifice achevé par les encyclopédistes et consolidé par tous les hommes célèbres en Europe? Quoi! les Diderot, les d'Alembert, les Duclos, les Dupuis, les Helvétius, les Condorcet étaient des esprits sans autorité? Quoi! le monde devait retourner

Je m'étois imposé le devoir de prouver que les Nègres sont capables de vertus et de talens; je l'ai établi par le raisonnement, plus encore par les faits; ces faits n'annoncent pas des découvertes sublimes; ces ouvrages ne sont pas des chefs-d'oeuvres; mais ils sont des argumens sans réplique contre les détracteurs des Nègres. Je ne dirai pas avec Helvétius que chacun en naissant apporte d'égales dispositions, et que l'homme n'est que le produit de son éducation; mais cette assertion, fausse dans sa généralité, est vraie

Claude-Adrien Helvétius naquit

Vous ne me demandez donc rien de votre chère amie madame Helvétius? et cependant elle vous aime encore excessivement, et il n'y a qu'une heure que j'étois chez elle. Ah! dit-il, vous me faites souvenir de mon ancienne félicité, mais il faut l'oublier pour être heureux ici. Pendant plusieurs des premières années, je n'ai pensé qu'

«On m'a demandé si j'avais envie de voir quelques personnages particuliers. Menez-moi chez les philosophes. Il y en a deux qui demeurent ici près, dans ce jardin. Ils sont de très-bons voisins, et très-amis l'un de l'autre. Qui sont-ils? Socrate et Helvétius. Je les estime prodigieusement tous les deux; mais faites-moi voir premièrement Helvétius, parce que j'entends un peu de français et pas un mot de grec. Il m'a reçu avec beaucoup de courtoisie, m'ayant connu, disait-il, de caractère, il y a quelque temps. Il m'a demandé mille choses sur la guerre et sur l'état présent de la religion, de la liberté et du gouvernement en France. Vous ne me demandez donc rien de votre amie Madame Helvétius? et cependant elle vous aime encore excessivement, et il n'y a qu'une heure que j'étais chez elle. Ah! dit-il, vous me faites souvenir de mon ancienne félicité; mais il faut l'oublier pour être heureux ici. Pendant plusieurs années je n'ai pensé qu'

[Note 43: Cherchons le coeur du XVIIIe siècle. Il est double: Voltaire, Diderot. Voltaire garda très-nette l'unité de la vie divine; Diderot sa multiplicité. Tous deux sentirent fortement Dieu. Tous deux furent très-unis par l'idée identique qu'ils eurent de la Justice. Contre Locke Voltaire, et Diderot contre Helvétius soutiennent la Justice absolue. Les hauts génies de cette époque, dont si complaisamment on a exagéré les dissentiments extérieurs, furent d'accord bien plus qu'on ne dit. On n'a pas assez rappelé tant d'expressions fraternelles, de mots d'admiration, de mutuelle tendresse, qui leur ont échappé. Voyez d'abord avec quelle joie toute apparition nouvelle du génie était reçue. Lorsque Voltaire, au comble de sa gloire, flatté de tant de rois, reçoit les essais d'un jeune homme inconnu, Vauvenargues, quel attendrissement paternel! quels efforts pour le produire, le faire accepter de tous! Chose touchante! il descend de sa gloire, lui dit: «J'aurais valu mieux, si je vous avais connuCe mot, c'est le destin, c'est le prix de la vie. Qu'il souffre et meure, qu'importe? Il est dans l'immortalité. Quand l'Esprit des lois apparaît dans son succès immense, Voltaire est ravi, il tressaille. Il en entreprend la défense et lance aux détracteurs un de ses beaux pamphlets. Plus tard il critiqua. Mais que sont ses critiques auprès de l'éloge excessif: «Le genre humain avait perdu ses titres. Montesquieu les a retrouvésDans la lettre Diderot défend contre Falconet l'idée de l'immortalité, il y a un mot, tendre, inquiet sur Voltaire qu'il voyait vieillir: «Quoi! faut-il qu'un tel homme meureDiderot,

Mais il lui fallut bientôt quitter madame Helvétius, et avec elle son agréable demeure de Passy, et cette France il avait tant d'admirateurs et tant d'amis. Son pays avait encore besoin de lui. Après la paix de 1783, la fédération américaine était près de se dissoudre, et les

Toute école française, et même Helvétius, accepteront un acte l'on invoque la Nature, pour l'homme on réclame spécialement le droit au Bonheur. Non moins habilement, ils biffèrent dans cette pièce solennelle ce qu'ils y avaient mis de l'esclavage. On eût choqué de front la France de Raynal.