United States or Brunei ? Vote for the TOP Country of the Week !


À l'époque les Angevins gouvernaient les Capétiens, sous Hugues-Capet et Robert, ils semblent avoir essayé de se servir d'eux contre le Poitou, comme les Normands s'en servirent ensuite contre la Bourgogne. Mais, malgré ce que l'on nous conte d'une prétendue victoire d'Hugues-Capet sur le comte de Poitou, le Midi resta fort indépendant du Nord. C'est même plutôt le Midi qui exerça quelque influence sur les moeurs et le gouvernement de la France septentrionale. Constance, fille du comte de Toulouse, nièce de celui d'Anjou, régna, comme on a vu, sous Robert. Pour prolonger cette domination après la mort de son mari , elle voulait élever au trône son second fils Robert, au préjudice de l'aîné, Henri; mais l'

Il ne tarissait plus. D'ailleurs, M. Grégoire ne défendait pas la Régie de Montsou, les six régisseurs institués par le traité de 1760, qui gouvernaient despotiquement la Compagnie, et dont les cinq survivants,

La féodalité, qu'il ne faut pas confondre, comme nous l'avons dit, avec le gouvernement féodal, avait établi, sous la première race, des barons ou seigneurs de différents degrés. Le roi avait fait de plusieurs de ces barons des ducs et des comtes pour gouverner les provinces. Ceux de ces ducs ou comtes qui gouvernaient des provinces frontières de l'étranger, étaient chargés de faire respecter les limites, bornes ou marques, qui les séparaient du territoire limitrophe: en conséquence ils joignaient

Albéric et Lotulfe gouvernaient les écoles de Reims; le premier, archidiacre de la cathédrale, prieur de Saint-Sixte, et qui avait été un moment désigné, avec l'appui de saint Bernard, pour succéder

Au bon pays d'Islande, il y avait une fois un roi et une reine qui gouvernaient un peuple fidèle et obéissant. La reine était douce et bonne; on n'en parlait guère! mais le roi était avide et cruel: aussi tous ceux qui en avaient peur célébraient-ils

Ici vient se placer la période de la domination musulmane. Les renégats de Stanicha reviennent après la bataille racontée dans la piesma que nous venons de citer, et s'emparent du Monténégro. Un chef militaire, le spahi, et un chef spirituel, le vladika, gouvernaient les Tsernogorstes sous la suzeraineté de la Porte, et après avoir reçu l'investiture du sultan, auquel ils payaient chaque année un tribut destiné

Sa défection s'inspirait aussi de motifs plus élevés. Voyant avec une juste terreur Napoléon s'engager de plus en plus dans la voie de l'impossible et s'acheminer vers de suprêmes périls, mais appréciant mal les nécessités inéluctables qui gouvernaient la politique de l'Empereur, il jugeait qu'un moyen restait de l'arrêter, de le tempérer, et que c'était d'encourager les puissances

Si ceux qui nous gouvernaient avaient eu la moitié autant de prévoyance et de prudence, le roi Charles X serait encore bien paisiblement aux Tuileries.

Dans les entretiens qu'il eut avec les émigrés, il fit étalage de son zèle pour les intérêts du roi; il affirma «qu'il n'avait jamais cessé d'avoir pour base de ses actions le rétablissement de la monarchie»; il manifesta ses ressentiments contre les hommes qui gouvernaient la France. Il parlait comme avait parlé Pichegru, avec plus d'énergie encore. Son langage révélait un indomptable besoin d'agir. Le comte d'Artois le présenta aux ministres anglais. Ils lui promirent de l'employer. Ils lui demandèrent même comment il désirait l'être. Il répondit qu'il lui serait aisé de se former un parti dans les provinces méridionales: «le Béarn, les Pyrénées, le Dauphiné, la Provence, lui étaient militairement connus. Il comptait sur les officiers qui résidaient dans ces contréesIls n'hésiteraient pas

Rue des Fontaines. Dans cette rue se trouve la prison, autrefois le couvent des Madelonnettes. Ce couvent fut fondé en 1620, pour (p.124) les filles débauchées, par un bourgeois Robert de Montry, et par une grande dame, la marquise de Meignelay. Il formait trois divisions: celle des filles débauchées qu'on y renfermait de gré ou de force; celle des filles repenties; celle des religieuses de Saint-Michel, qui gouvernaient les unes et les autres. En 1793, cette maison devint une prison politique pour les suspects, et qui eut le privilége de ne fournir aucun de ses hôtes pour l'échafaud. C'est l