United States or Yemen ? Vote for the TOP Country of the Week !


Car on divisait la vie de grand-père Fantin en quatre périodes, comme un règne. Chacune débutait comme un âge d'or, et se terminait par une catastrophe. La première était la période africaine: il y était question de chênes-lièges, d'Arabes en révolte, de campements sous la tente et de cris de chacals; une série d'éblouissements suivis d'un brusque retour, de la vente du mobilier, des livres et de la dernière chemise. La seconde période était celle de Londres en 1855. On y entendait tinter des «Palais de Cristal», des «jeune reine pleine de fraîcheur...» et des «prince consort», etc. La troisième était baptisée période de la chipolata. Enfin la quatrième, qui durait encore, était celle du vieil oncle Goislard, ou «l'oncle

Et ça s'emplit tout d'un coup, disait l'oncle Goislard: l'eau vous arrive au galop, comme de la cavalerie... J'en ai eu chez moi jusqu'au plafond du premier. Quand nous rentrâmes, grand-père Fantin et madame Leduc tenaient un conciliabule. Pardon, fit grand'mère, je suis de trop? Mais non! ma bonne, mais pas du tout, au contraire... nous parlions de votre fils...

L'oncle Goislard était en pleine Terreur,

Casimir n'était pas plus en odeur de sainteté que Philibert. Il avait «mangé» la fortune de sa femme, et Félicie se souvenait d'avoir payé ses dettes. Elle le disait capable d'engloutir la mer et ses poissons; elle le redoutait comme un fléau, et elle avait fait des pieds et des mains, après ses désastres, pour obtenir qu'il fût hébergé chez l'oncle Goislard,

«Dis-moi donc: je reçois l'une sur l'autre, deux lettres de mon père qui miaule comme un chat qui a la queue prise dans une porte, et traite son oncle Goislard de vieux grigou. Que se passe-t-il? Je ne comprends pas très bien. À l'entendre, il s'agirait de madame Leduc qui aurait essayé de taper le bonhomme et aurait échoué. Tant de courroux

Il me regarda en riant: Et l'oncle Goislard,

Oh! il s'en fait de la bile, votre grand-père Fantin!... Oui, avec grand-père Fantin on ne peut pas savoir, puisque tante Félicie dit que ce n'est qu'un saltimbanque; mais vois grand'mère: elle dit que c'est triste de vivre aux crochets des autres. Est-ce que c'est papa qui est ruiné? est-ce que c'est tante Félicie? est-ce que c'est l'oncle Goislard? Est-ce que c'est madame Leduc?

M. Futaine, que l'on entendait ratisser dans l'ombre, s'approcha de nous, leva la tête, et, n'apercevant pas la silhouette de l'oncle Goislard, demanda si, par hasard, il ne serait point malade. Non pas! non pas! Mais la saison s'avance, et nous le mettons au lit de bonne heure pour lui tenir le teint frais.

M. Goislard de Monsabert, jeune conseiller au parlement.

D'abord, dit-il, c'est la faute de ma soeur. Depuis un an et plus, madame Leduc ébranlait la maison Goislard de ses jérémiades. Entre nous soit dit, c'est une femme