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La gens est la famille ayant encore son organisation primitive et son unité. Tout nous présente la gens comme unie par un lien de naissance. Consultons encore le langage: les noms des gentes, en Grèce aussi bien qu'

Illec vindrent seurs et cousines Oncles nepveux freres bel antes Dames bourgoises et voisines Amys amyes parens parentes Et autres maintes femmes gentes Qui a ce cordelier pour voir De donner estoient mout ardantes Et en firent moult leur devoir

Les hommes des classes inférieures connurent alors une autre occupation que celle de cultiver la terre: il y eut des artisans, des navigateurs, des chefs d'industrie, des commerçants; bientôt il y eut des riches parmi eux. Singulière nouveauté! Auparavant les chefs des gentes pouvaient seuls être propriétaires, et voici d'anciens clients ou des plébéiens qui sont riches et qui étalent leur opulence. Puis, le luxe, qui enrichissait l'homme du peuple, appauvrissait l'eupatride; dans beaucoup de cités, notamment

Jorn., R. Get., 51. Ulteriora ad septentrionem habent Antarum populi infiniti. Procop., Bell. Jorn., R. Get. Winidae, Veneti, Vendi, Venedi, Winithi. Tenent Sarmatiam maxime gentes Venedæ per totum Venedicum sinum. Venedicus sinus: la mer Baltique.

La gens était la vraie famille. Culte intérieur de la gens; son tombeau commun; solidarité de ses membres. Le chef de la gens. Comment la gens s'est démembrée. Les gentes plébéiennes. Transformations successives et disparition du régime de la gens. GENTILES. Lien de culte entre eux; lien de droit; le gentilis était plus proche que le cognat. Dii gentiles. GENTILIT

Ce changement en amena un autre dans la constitution des comices. Auparavant l'assemblée se partageait en curies et en gentes, et le client, s'il votait, votait sous l'oeil du maître. Mais la division par centuries étant établie pour les comices comme pour l'armée, le client ne se trouva plus dans le même cadre que son patron.

Ce mode d'enfantement des cités anciennes est attesté par des usages qui ont duré fort longtemps. Si nous regardons l'armée de la cité, dans les premiers temps, nous la trouvons distribuée en tribus, en curies, en familles, « de telle sorte, dit un ancien, que le guerrier ait pour voisin dans le combat celui avec qui, en temps de paix, il fait la libation et le sacrifice au même autel ». Si nous regardons le peuple assemblé, dans les premiers siècles de Rome, il vote par curies et par gentes. Si nous regardons le culte, nous voyons

Il est vrai qu'il nous est bien permis de croire que beaucoup de ces généalogies ont été imaginées après coup; mais il faut bien avouer que cette supercherie n'aurait pas eu de motif, si ce n'avait été un usage constant chez les véritables gentes de reconnaître un ancêtre commun et de lui rendre un culte. Le mensonge cherche toujours

Tite-Live, I, 45. Denys, IV, 48, 49. Tite-Live, V, 21, 22; VI, 29. Ovide, Fast., III, 837, 843. Plutarque, Parallèle des hist. gr. et rom., 75. Cincius, cité par Arnobe, Adv. gentes, III, 38. Thucydide, II, 2; III, 65, 70; V, 29, 76. Thucydide, III, 47. Xénophon, Helléniques, VI, 3. Denys, VI, 2. Tite-Live, IV, 9, 10. Tite-Live, VIII, 11. Tite-Live, IX, 24, 25; X, 1.

Or le patriciat, dominé par les principes rigoureux de sa religion, ne voyait qu'un moyen de résoudre ce problème, et c'était de faire entrer la plèbe, par la clientèle, dans les cadres sacrés des gentes. Il paraît qu'une tentative fut faite en ce sens. La question des dettes, qui agita Rome