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Ton félibre, Alphonse DAUDET." Et puis, on viendra me dire que Daudet n'étais pas un excellent Provençal! Parce qu'en plaisantant il aura ridiculisé les Tartarin, les Roumestan et les Tante Portal et tous les imbéciles du pays de Provence qui veulent franciser le parler provençal, pour cela Tarascon lui garderait rancune?

Je ne veux pas dire pour ça, entendons-nous bien, qu'il n'y ait pas de notre temps des Périgordins de valeur. Il y en a, c'est sûr, dans différentes parties qui dépassent ma portée, et dont pour cela je ne parlerai pas. Mais parmi ceux qui font honneur au vieux pays des pierres, et qui l'aiment, je nommerai, parce que je comprends son parler patois et que ses contes me plaisent, le collecteur de Sarlat, le félibre majoral Auguste Chastanet, qui a fait pour notre ébaudissement: Lou curet de Peiro-Bufiero, Per tua lou tems, Lou paradis de las Belas-Maïs, Lou chavau de Batistou, et tant d'autres jolies patoiseries que nous autres, paysans, devrions tous avoir dans notre tirette de cabinet. Oui, il y a encore chez nous de bons enfants du Périgord, qui ne méprisent pas la terre natale, et qui ont l'esprit alerte, la tête, le bras et l'estomac solides, toutes qualités qui font le vrai Périgordin, propre

M. Roux-Servine, l'auteur du Planet Saint-Eloy , nous offre, pour ses débuts dans le roman, une oeuvre charmante, originale, sympathique, pleine d'esprit et de talent, qui vaut d'être lue et mise en bibliothèque. M. Roux-Servine est certainement un homme du Midi et peut-être bien un félibre. Il est en tout cas un traditionniste de la meilleure qualité et qui, pour cette raison, n'aime point le cabotinage du traditionnisme. Et M. Roux-Servine en plus est un poète. Vous vous en apercevrez dès ses premières lignes,

"Font-Ségugne, dit Tavan (le félibre de Gadagne), est encore l’endroit viennent, le dimanche, les amoureux du village. L

Tous des amis, etc... Alors, quand le moût de la Nerthe Dans le verre sautille et rit, De la chanson qu’il a trouvée Dès qu’un félibre lance un mot, Toutes les bouches sont ouvertes Et nous chantons tous

Trois jours après mon arrivée, et comme je dînais au restaurant avec deux grands amis, Joséphin Soulary, le délicat poète des Deux Cortèges, et Paul Mariéton, le vibrant félibre provençal, on m'apporta un télégramme d'Hartmann, ainsi conçu: «Cinquième du Cid remise

Contemporaines de la Ligue et même du Schisme d’Occident, ces confréries, en général, avaient pour chefs et dignitaires les premiers nobles d’Avignon, et Aubanel le grand félibre, qui avait, toute sa vie, été Pénitent Blanc zélé, fut,

Le journaliste marseillais, félibre ardent, qui le premier en fit sa muse, l'avait découverte

Le Félibrige, vous le voyez, était loin d’engendrer mélancolie et pessimisme. Tout s’y faisait de gaieté de coeur, sans arrière-pensée de profit ni de gloire. Les collaborateurs des premiers almanachs avaient tous pris des pseudonymes: le Félibre des Jardins (Roumanille), le Félibre de la Grenade (Aubanel), le Félibre des Baisers (Mathieu), le Félibre Enjoué (Glaup, Paul Giéra), le Félibre du Mas on bien de Belle-Viste (Mistral), le Félibre de l’Armée (Tavan, pris par la conscription), le Félibre de l’Arc-en-Ciel (G. Brunet, quiétait peintre); tous ceux, ensuite, qui vinrent peu

Justement, il pérorait avec deux de ses compatriotes, aussi peu capables l'un que l'autre de l'intimider, Raoul Denisme et Léonidas Rieupeyroux. Le premier, raté félibre et gluant chroniqueur, est généralement regardé comme un sous-Chaudesaigues, ce qui est une façon lucrative de n'être absolument rien. Mais le crédit du maître est si fort que le vomitif Denisme arrive, tout de même,