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Voici: il faut dire d'abord que l'année dernière nous avions ici pour camarade mademoiselle Irma de Fontanges, une belle jeune fille appartenant

» Fort désireuse de vous connaître et ayant absolument besoin de vous voir pour vous parler d'une chose qui vous intéressera, je vous supplie de bien vouloir prendre la peine de passer chez moi demain, dans la matinée.» »Signé: Mlle FONTANGESRue de M *. ! ! mais voil

«Tout le monde a fait son devoir, sirerépondit simplement M. de Fontanges, le plus chevaleresque et le plus aimable officier que j'aie connu, l'homme du monde qui m'a le mieux donné l'idée de ce que pouvaient être dans leurs manières le duc de Lauzun et le chevalier de Grammont.

Oh! que j'avais tort! Les Grecs de la lointaine légende croyaient que le sang d'une jeune fille peut apaiser les dieux; mais quoi! cette idée de la vertu expiatrice du sang était-elle donc étrangère aux chrétiens du XVIIe siècle? Ignoraient-ils l'histoire du sacrifice d'Abraham? et, dans le présent, madame de Montespan ne croyait-elle pas que le sang d'un enfant égorgé par un mauvais prêtre pouvait lui assurer l'amour du roi et la délivrer de madame de Fontanges? et madame de Montespan n'était-elle pas une personne intelligente, spirituelle, de façons raffinées et d'un très beau langage? Ou, si madame de Montespan a été calomniée, assurément quelque autre dame du temps a connu cet état d'esprit. Ni la superstition ni le crime n'ont rien d'incompatible avec la perfection des manières, la politesse du discours, la délicatesse de la sensibilité, et la finesse même de l'observation psychologique: voil

Veut-elle éloigner Mme de Montespan, qui a été, il est vrai, sa protectrice, sa bienfaitrice? Oui. Peut-on l'en blâmer? Non, assurément. Aura-t-elle l'idée de supplanter Mme de Montespan, comme Mme de Montespan avait supplanté son amie Mlle de La Vallière? En aucune manière. Lorsque Louis XIV, fatigué de l'orgueil et des violences de la favorite «tonnante et triomphante», l'éloignera de lui, Mme de Maintenon essayera-t-elle d'accaparer le roi? Nullement; le triste sceptre passera alors aux mains de Mlle de Fontanges. Quand Mlle de Fontanges mourra d'une façon si soudaine, qu'on osera soupçonner contre toute justice Mme de Montespan de l'avoir empoisonnée, Mme de Maintenon aura-t-elle l'idée de remplacer la duchesse de Fontanges? Pas davantage. Elle n'aura qu'un but: convertir le roi, le ramener

Quelques jours seulement après leur arrivée, Leurs Majestés l'empereur et l'impératrice allèrent visiter le célèbre David, dans son atelier de la Sorbonne; afin de voir le magnifique tableau du Couronnement, qui venait d'être achevé. La suite de Leurs Majestés se composait de M. le maréchal Bessières, d'un aide de camp de l'empereur, M. Lebrun, de plusieurs dames du palais et chambellans. L'empereur et l'impératrice admirèrent long-temps cette belle composition, qui réunissait tous les genres de mérite; et le peintre était tout glorieux d'entendre Sa Majesté nommer l'un après l'autre tous les principaux personnages du tableau, dont la ressemblance était vraiment miraculeuse. «Que c'est grand! disait l'empereur, que c'est beau! quel relief ont tous les objets! quelle vérité! Ce n'est pas une peinture, on marche dans ce tableauEt d'abord, ses regards s'étant fixés sur la grande tribune du milieu, l'empereur reconnut Madame Mère, le général Beaumont, M. de Cossé, M. de La Ville, madame de Fontanges et madame Soult: «Je vois plus loin, dit-il, le bon M. Vien.» M. David répondit: «Oui, Sire, j'ai voulu rendre hommage

Elle mourut en accusant madame de Montespan de l'avoir fait empoisonner par un de ses domestiques dans une tasse de lait. Mais elle se trompait, madame de Montespan était incapable d'un tel crime. La duchesse de Fontanges fut le dernier éclair de passion de Louis XIV; de ce jour il tomba sous la tutelle de madame de Maintenon, qui de plus en plus lui était devenue indispensable.

Madame de Montespan au désespoir eût voulu chasser Fontanges comme elle en avait chassé tant d'autres; mais l'innocente tint bon, elle s'était cramponnée

Ni les nièces de Mazarin, ni la Grande Mademoiselle, ni les duchesses de La Vallière et de Fontanges, ne doivent être considérées comme des femmes de Versailles. A l'époque ces héroïnes brillèrent de tout leur éclat, Versailles n'était pas encore la résidence officielle de la cour et le siège du gouvernement.

A ce moment la vieille marquise d'Orangis et une de ses cousines passèrent. Ces dames revenaient de la messe de mariage; en guise de cadeau, elles avaient payé le violoneux, car elles étaient de dure desserre, comme les arbalètes de Coignac. Pratiquant les modes de l'ancien régime, elles se coiffaient de fontanges avec des passes de rayons qui leur mettaient comme des queues de perroquets bigarrés par-dessus le front et donnaient l'air