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Et, quand ils seront près des degrés de lumière Par nous seuls aperçus, Tous deux seront si beaux, que Dieu dont l'oeil flamboie Ne pourra distinguer, père ébloui de joie, Bélial de Jésus! Tout sera dit. Le mal expirera, les larmes Tariront; plus de fers, plus de deuils, plus d'alarmes; L'affreux gouffre inclément Cessera d'être sourd, et bégaiera: Qu'entends-je?

L'oeil de Jean Valjean était devenu effrayant. Ce n'était plus une prunelle; c'était cette vitre profonde qui remplace le regard chez certains infortunés, qui semble inconsciente de la réalité, et flamboie la réverbération des épouvantes et des catastrophes. Il ne regardait pas un spectacle; il subissait une vision. Il voulut se lever, fuir, échapper; il ne put remuer un pied. Quelquefois les choses qu'on voit vous saisissent et vous tiennent. Il demeura cloué, pétrifié, stupide, se demandant,

Leurs fictions, que sont-elles devant le brûlant foyer , par atome ou par seconde, la vie meurt, naît, flamboie, scintille?... Qui pourra en soutenir la foudroyante étincelle sans vertige et sans effroi?

De blancs oiseaux, posés comme une ronde écume, Dévalent mollement sur le lac aplani. Septembre est un volcan qui flamboie et qui fume Dans un ondoiement infini! Les abeilles, tournant parmi d'épais aromes, Font un remous de chants et de suavité. On voit, sur les chemins, s'éloigner le fantôme De l'été lourd de volupté...

Quelques-uns de ces globes meurent; Dans le semoun et le mistral Leurs mers sanglotent, leurs flots pleurent; Leur flanc crache un brasier central. Sphères par la neige engourdies, Ils ont d'étranges maladies, Pestes, déluges, incendies, Tremblements profonds et fréquents; Leur propre abîme les consume; Leur haleine flamboie et fume; On entend de loin dans leur brume La toux lugubre des volcans.

Ou plutôt, car la mort n'est pas un lourd sommeil, Envolez-vous tous deux dans l'abîme vermeil, Dans les profonds gouffres de joie, le juste qui meurt semble un soleil levant, la mort au front pâle est comme un lys vivant, l'ange frissonnant flamboie! Fuyez, mes doux oiseaux! évadez-vous tous deux Loin de notre nuit froide et loin du mal hideux! Franchissez l'éther d'un coup d'aile!

Lorsque tonne l'automne et que le vent disjoint On serre en nœud ses poings et que gratte le givre... O cette mort que l'on torture et qui flamboie! C'est quelque part en des pays du Nord le sais-je C'est quelque part sous des pôles aciéreux, les blancs ongles de la neige Griffent des pans de roc nitreux.

Au satanisme de La Nuit, Gilkin peut opposer, il est vrai, la philosophie plus réconfortante de son poème dramatique Prométhée, surtout les petites poésies et aimables odelettes qu'il présente sous cette enseigne gracieuse Le Cerisier fleuri. Chantons la joie! Il pleut des roses sur mes yeux. Chantons la joie! Il pleut des roses dans mon cœur, et dans les cieux, L'azur flamboie .

Sur ce toit qui flamboie et grouille, Au milieu du calme lointain, La lune qu'un nuage souille, Jette un rayon louche, et s'éteint: Ainsi, craintive et pâle nonne

Seul la nuit, quand dorment ses chèvres, Quand la terre et l'immensité Se referment comme deux lèvres Après que le psaume est chanté; Seul, quand renaît le jour sonore, À l'heure sur le mont lointain Flamboie et frissonne l'aurore, Crête rouge du coq matin; Seul, toujours seul, l'été, l'automne; Front sans remords et sans effroi À qui le nuage qui tonne Dit tout bas: Ce n'est pas pour toi!