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Tous les traits essentiels du XVIIIe siècle français se retrouvent dans Mirabeau. Indépendant et audacieux par la pensée, esclave de ses passions, avide de savoir, d'idées et de jouissances, impatient de tous les jougs, et se forgeant par ses vices les chaînes les plus lourdes, subtil comme Montesquieu, fougueux comme Diderot, et romanesque comme Rousseau, sans compter qu'il est, aussi, encyclopédique comme Diderot, orateur comme Rousseau, pamphlétaire, polémiste et improvisateur comme Voltaire, et ouvrier de librairie comme Prevost; c'est bien le XVIIIe siècle que nous avons devant les yeux dans un tempérament d'exception, d'une puissance, d'un ressort et d'une vitalité terrible. Avec cela, ce double trait presque tout homme du XVIIIe siècle se reconnaît d'abord, une absence absolue de sens moral, et je ne sais quelle largeur de coeur et générosité naturelle, qui, sans suppléer

Dans un journal intitulé Revue encyclopédique, j'ai lu quelques articles qui m'ont intéressé, entre autres un examen très-court de l'ouvrage de Comte (examen qui se borne

Il est sensible, en effet, qu'avant d'entreprendre l'étude méthodique de quelqu'une des sciences fondamentales, il faut nécessairement s'être préparé par l'examen de celles relatives aux phénomènes antérieurs dans notre échelle encyclopédique, puisque ceux-ci influent toujours d'une manière prépondérante sur ceux dont on se propose de connaître les lois. Cette considération est tellement frappante, que, malgré son extrême importance pratique, je n'ai pas besoin d'insister davantage en ce moment sur un principe qui, plus tard, se reproduira d'ailleurs inévitablement, par rapport

§ 1. Publication du livre. § 2. Critiques du temps: la Réunion, le Moniteur, le Journal de Paris, le Globe, la Revue encyclopédique, la Gazette de France, le Journal des Savans. La réclame de l'éditeur. § 3. L'édition de 1842. Réimpressions postérieures. § 4. La Guzla

Voyez tome XVII, page 470; et dans les Mélanges, année 1759, la Lettre de M. Mead aux auteurs du Journal encyclopédique.

La loi encyclopédique établie au commencement de cet ouvrage me dispense de grands développemens

Bonne nouvelle? l'année de Rosbach, le septième volume a paru. L'Europe en est charmée. Outre les articles éclatants de Voltaire, Diderot, beaucoup d'autres saisissent, commandent l'attention. De l'article Genève qu'a donné d'Alembert, une révolution va sortir, le grand schisme encyclopédique.

L'importance de notre loi encyclopédique pour servir de base

Mais avant d'exécuter, dans un tel esprit d'observation, cette importante opération encyclopédique, il est indispensable, pour ne pas nous égarer dans un travail trop étendu, de circonscrire avec plus de précision que nous ne l'avons fait jusqu'ici, le sujet propre de la classification proposée.

Les divers aspects généraux sous lesquels tout corps vivant peut être étudié, ont été caractérisés, de la manière la plus nette et la plus rationnelle, par M. de Blainville, dans les prolégomènes de son cours de physiologie comparée. Au premier abord, leur intime connexion nécessaire semble devoir présenter l'étude complète de chaque organisme comme formant, malgré son immense étendue, un tout absolument indivisible. Mais la séparation philosophique de ces différens points de vue n'importe pas moins au progrès réel d'un tel ordre de connaissances que leur judicieuse coordination. Cette division et cette subordination résultent ici spontanément l'une et l'autre de la simple application directe des principes élémentaires de classification encyclopédique que j'ai établis, dès le début de ce traité, pour une catégorie quelconque de phénomènes naturels, principes dont l'usage ne saurait être