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Quand un domestique entend par hasard quelque chose, c'est son devoir de se taire. Des indiscrétions comme celle que vient de faire ce malheureux Duthier sont intolérables! Q. Dois-je donc conclure que Duthier n'est coupable que d'une indiscrétion? R. Vous devenez indiscret vous-même!

Le retard n'avait pas été considérable. Toutefois, le train avait acquis une certaine vitesse. Rendu sur le marche-pied, l'infortuné Duthier hésita un instant; mais la vue de Lamirande et de Leverdier qui stationnaient sur le quai de la gare que le train avait déj

Les deux députés prirent ensuite congé des prélats. En sortant de l'archevêché, la figure de Leverdier rayonnait. À la pensée qu'au moins son ami ne serait plus un objet de mépris ou de pitié, son âme se remplissait d'une joie indicible que l'observateur le moins attentif aurait pu lire dans ses yeux et sur son front. Aussi Duthier crut-il devoir ajouter un mot

R. Je regrette infiniment cet incident. M. Lamirande est un jeune homme d'un grand talent qui a bien tort de me faire la guerre, mais que j'admire beaucoup, tout de même. Q. Vous a-t-il tenu le langage que Duthier lui prête? R. Ah! ces domestiques! Duthier a eu bien tort de faire cette déclaration. Je regrette beaucoup cet incident. Aussi ai-je renvoyé immédiatement cet homme de mon service.

Ce Duthier était un inconnu, arrivé depuis peu de temps au pays, on ne savait trop d'où. Tout d'abord, bien peu de personnes ajoutèrent foi

À peine Lamirande et Vaughan étaient-ils partis d'Ottawa pour Québec que Montarval en fut averti; car il avait ses espions qui le tenaient a courant de tout. Le malheureux Duthier n'avait pas été le seul au service du chef de la secte. La nouvelle de ce départ subit et la connaissance de la cause pénible qui l'avait motivé jetèrent Montarval dans un trouble étrange qu'il ne pouvait s'expliquer. Il avait le pressentiment que le dénouement approchait, et qu'il lui serait fatal; et ce voyage lui semblait avoir quelque rapport, qu'il ne pouvait ni découvrir ni même soupçonner, avec la ruine prochaine de tous ses projets. Une heure avant le commencement de la séance, il se renferma dans une pièce secrète de la maison qu'il occupait, pièce personne ne pénétrait jamais, sous aucun prétexte. Cette chambre, toute tendue de rouge, était un temple satanique. Les hideux emblèmes du culte infernal s'y étalaient. Montarval, en proie

Laissez-moi passer, madame, hurla Duthier furieux. La pauvre femme ahurie se rangea de son mieux, et l'huissier passa en faisant rouler par terre une boîte

Un instant après Duthier entra et prit un siège auprès des trois amis, déploya un journal et se mit