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La route qui s'allongeait entre les bois touffus, était déserte. Les oiseaux dormaient dans les arbres. Le village, au lointain, faisait une grosse tache noire, et le vieux se mit

Derrière moi, dans leurs wagons, deux cents voyageurs dormaient ou conversaient paisiblement; deux cents êtres humains emportés dans une course vertigineuse; deux cents, qui galopaient vers la mort, car ils n'avaient pour les conduire qu'une chose inerte et sans force, incapable même d'étendre un bras, un paralytique... un infirme... Moi!...

Le silence avait succédé au tumulte des combats, des travaux maritimes et des préparatifs de départ. Isabelle, agenouillée, priait auprès du corps de son aïeul. Ses trois enfants dormaient. Les regards de Léon s'arrêtèrent sur la couchette des deux jumeaux endormis dans les bras l'un de l'autre.

Il pouvait être neuf heures du soir. J'avais soupé, je fumais ma pipe près de mon feu, et mes deux chiens dormaient

Il parla ainsi et Diomèdès, se couvrant les épaules de la peau d'un grand lion fauve, prit une lance, courut éveiller les deux rois et les amena. Et bientôt ils arrivèrent tous au milieu des gardes, dont les chefs ne dormaient point et veillaient en armes, avec vigilance.

L'homme et l'enfant dormaient sur les nattes de ce lourd sommeil du jour qui met du plomb sur les paupières et couvre les membres de chaînes d'acier, lorsque les chiens firent entendre un sourd grognement.

A défaut de bois, Nick ramassa de la mousse dans les fentes des rochers et alluma du feu, auprès duquel Poignet-d'Acier et lui se couchèrent, après un frugal repas arrosé de whiskey trempé d'eau. Ils dormaient profondément lorsque, soudain, Tristesse se mit

Plusieurs, se refusant toute joie, tout plaisir, tout repos, consumaient leur vie misérable dans une chambre sans air ni jour, meublée seulement d'appareils électriques, y soupaient d'oeufs et de lait, y dormaient sur un lit de sangles.

Et moi, je dirigeais mes regards joyeux vers une belle maison, et je n'aperçus qu'une ruine noircie par la fumée. Il n'y avait pas besoin de me cacher derrière un poteau, de regarder les volets des chambres, dans la crainte de réveiller ceux qui y dormaient; il n'y avait pas besoin d'écouter les portes s'ouvrir ou de croire entendre des pas sur le pavé ou le long de la promenade.

Sur ce chemin morne les aspics étaient nos seules rencontres. Nous les apercevions, qui dormaient repliés au soleil. A notre approche ils s'allongeaient, et disparaissaient brusquement dans une palpitation de lumière. Je regrettais déj