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L'occasion se présente. Une après-midi que je suis venu voir Adèle, Me Larbette arrive, me dit bonjour en traversant le jardin, me tapote amicalement la joue, et entre dans la maison. Un moment après, Mme Curmont appelle sa fille pour sa leçon de piano, et je reste seul dans le jardin. Je m'approche de la fenêtre du salon, dans lequel parlent le notaire et M. Curmont, et j'écoute. J'en suis presque pour mes frais d'espionnage. Il n'est question, dans la conversation entre les deux hommes, que de choses que je ne comprends pas. Ils ne parlent que de transactions

Ce sera rien chic! déclare Albert. En tous cas, dit M. Curmont, l'Empire, ce fumier, peut se flatter d'avoir travaillé pour nous, en déclarant cette guerre. Fameuse idée! Laissez seulement les Prussiens envahir la Champagne, et vous verrez quel coup de balai le lion populaire donnera dans les Tuileries. Mince de rigolade! ricane Albert.

M. Hardouin se montre fort aimable avec moi. Il me déclare que l'armée n'est pas sur le point d'être supprimée; elle le sera sans doute un jour, mais vraisemblablement pas avant plusieurs siècles. J'aurai donc tout le temps nécessaire, non seulement pour devenir officier, mais même pour mourir officier et centenaire en même temps. Ce qu'il pense de M. Albert Curmont? Il pense que M. Albert Curmont est le fils de M. Curmont et de Mme Curmont, et qu'il demeurera leur fils pendant un certain temps. Ce qu'il pense de M. Curmont lui-même? Rien; d'un homme de paille, il vaut mieux ne rien penser. D'ailleurs, il a une barbe qui peut mener loin, sous un régime démocratique. Ce qu'il pense des amis républicains de M. Albert? Mon Dieu! Ça dépend. Que buvaient-ils l'autre jour, l

Ne soyez pas trop républicain, dit M. Curmont. Ne soyez pas trop religieux, dit l'abbé.

M. Curmont m'aperçoit, vient

M. Freeman l'a considéré un instant avec mépris; il a jeté sur les assistants le même regard dédaigneux, pendant que M. Curmont se relevait en se frottant le derrière; il a repris son fusil des mains du tambour et il est rentré tranquillement dans sa maison. Avant de fermer les grilles de son jardin, il a dit, d'une voix qui trahissait une émotion profonde: Vous n'agissez pas comme des Français.

C'est aussi l'avis de M. Curmont, un autre voisin qui vient d'entrer et qui propose

M. Curmont raconte d'horribles histoires sur son compte, affirme que le maréchal a fait au Mexique massacrer toute la famille de sa femme. Mais je ne crois pas un mot de tout cela. Comment un maréchal de France pourrait-il être coupable de tels actes?

La dame qui était devenue ma maîtresse avait été tout d'abord la vôtre. Ne vous récriez pas... Ne m'interrompez pas; j'ai très peu de forces... Elle s'appelle Mlle Adèle Curmont. Ai-je besoin, maintenant, de vous dire pourquoi j'ai demandé qu'on vous attachât

Alors M. Freeman s'est levé. Il a posé tranquillement son journal sur la table et s'est dirigé vers l'intérieur du café, le silence le plus complet a accueilli son entrée. Un instant après j'ai entendu sa voix, calme et claire, qui disait: Monsieur Curmont, vous avez grand tort de parler comme vous le faites, et surtout d'insulter un absent. Je ne comprends pas comment, sous prétextes d'opinions politiques, un Français peut considérer les revers de son pays comme des triomphes personnels. Je n'admets pas, surtout, lorsqu'on se tient prudemment