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Telle fut la révolution du 18 brumaire, jugée si diversement par les hommes, regardée par les uns comme l'attentat qui anéantit l'essai de notre liberté, par les autres comme un acte hardi, mais nécessaire, qui termina l'anarchie. Ce qu'on en peut dire, c'est que la révolution, après avoir pris tous les caractères, monarchique, républicain, démocratique, prenait enfin le caractère militaire, parce qu'au milieu de cette lutte perpétuelle avec l'Europe, il fallait qu'elle se constituât d'une manière solide et forte. Les républicains gémissent de tant d'efforts infructueux, de tant de sang inutilement versé pour fonder la liberté en France, et ils déplorent de la voir immolée par l'un des héros qu'elle avait enfantés. En cela le plus noble sentiment les trompe. La révolution, qui devait nous donner la liberté, et qui a tout préparé pour que nous l'ayons un jour, n'était pas, et ne devait pas être elle-même la liberté. Elle devait être une grande lutte contre l'ancien ordre de choses. Après l'avoir vaincu en France, il fallait qu'elle le vainquît en Europe. Mais une lutte si violente n'admettait pas les formes et l'esprit de la liberté. On eut un moment de liberté sous la constituante, et il fut court; mais quand le parti populaire devint menaçant au point d'intimider tous les esprits; quand il envahit les Tuileries au 10 août; quand au 2 septembre il immola tous ceux qui lui donnaient des défiances; quand au 21 janvier il obligea tout le monde

On peut même se demander si la proposition Oertel n'eût pas été rejetée, et si celui-ci ne l'a pas retirée de crainte qu'elle ne constituât un danger pour Bebel. Son rejet eût été la condamnation de la politique de la fraction socialiste du Reichstag. L'opposition a déj

Le cabinet anglais ne pouvait plus reculer. Il fallait qu'il acceptât la garantie, telle qu'elle était donnée, ou qu'il se constituât en état de mauvaise foi évidente, car les nouvelles clauses imaginées par la Russie étaient tellement insignifiantes qu'on ne pouvait pas raisonnablement les refuser. Quoique embarrassé dans les difficultés qu'il avait créées lui-même, il était disposé cependant

J'ai vu entre les mains de M. le comte de Lacépède, alors grand chancelier de la Légion d'honneur, une note qu'il gardait comme une relique précieuse et qui était intitulée: Du repeuplement forestier des montagnes de la France. Cette note était l'oeuvre de l'Empereur; elle ne contenait presque que des chiffres. L'Empereur avait calculé le temps qu'il faudrait pour l'accomplissement de cette opération: c'était quatre-vingt-deux années. Son intention était que cette richesse immense constituât un jour la dotation de la Légion d'honneur et des récompenses nationales. M. le comte de Lacépède ne peut pas avoir perdu ce morceau de papier, il y tenait trop. Mais il est

Edgar et Cassagnac, tels étaient les deux grands enthousiasmes de sa vie... Je crois qu'il eût été dangereux d'en plaisanter et même d'en discuter avec lui... Quand il rentrait, la nuit, tard, William s'excusait en me disant: «J'étais avec EdgarIl semblait que d'être avec Edgar, cela vous constituât non seulement une excuse, mais une gloire.

La philosophie morale des Athéniens était pour eux un art, comme tout le reste, un exercice, un jeu, une sorte de gymnastique de l'esprit, complétant celle du corps; mais il ne paraît pas qu'elle constituât un code, une certaine nécessité générale dans la manière d'être et dans la conduite de la vie. Voil

Le Premier Consul n'avait pu se charger de résoudre ces dernières difficultés, car il aurait fallu qu'il se constituât le législateur permanent de l'Allemagne. Il n'avait s'occuper que de sauver l'équilibre de l'empire, partie de l'équilibre européen, en déterminant ce qui revenait