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Quoi, le petit saint Jean moutonnier et mièvre, et ce grand garçon, robuste et de visage trop doux pour sa vocation, et de regards trop poétiques pour tout ce que nos temps plats ont prévu de poésie, quoi, le petit mitron de Milan et le panetier réfractaire, ce sacrificateur aux bénignes prunelles l'effroi se cache dans l'azur comme des orages sous les cîmes neigeuses et constellées des Jungfrau, ces deux-l

En prenant congé d'elles, je ne m'imaginais pas que bientôt, par le fastueux caprice du roi de Pnom-Penh, j'allais les revoir, une nuit, au son évocateur des vieilles musiques de leur temps; les revoir non plus mortes, avec ces sourires pétrifiés, mais en pleine vie et jeunesse; non plus avec ces gorges de grès rigide, mais avec de palpitantes gorges de chair, et coiffées de véritables tiares d'or, et constellées de véritables pierreries...

L'on remonta en voiture; le sommeil nous prit, et quand nous rouvrîmes les yeux nous étions aux environs de Valdepeñas, bourg renommé pour son vin: la terre et les collines, constellées de pierres, étaient d'un ton rouge d'une crudité singulière, et l'on commençait

La comtesse Aurélie, sur le banc de pierre, finit par s'affaisser, les yeux clos, et posa le menton dans ses mains constellées de joyaux, comme si elle voulait encore voir le passé, dans la nuit de ses paupières closes et tremblotantes. Timidement Mme Gresloup interrogea le comte sur ce qu'il savait du major.

Les bagues constellées renfermaient de petits démons, appelés servants, qui remplissaient les fonctions de domestiques, et se rendaient en un clin d'oeil, d'un bout du monde

Septembre 1841. Lion! j'étais pensif, ô bête prisonnière, Devant la majesté de ta grave crinière; Du plafond de ta cage elle faisait un dais. Nous songions tous les deux, et tu me regardais. Ton regard était beau, lion. Nous autres hommes, Le peu que nous faisons et le rien que nous sommes, Emplit notre pensée, et dans nos regards vains Brillent nos plans chétifs que nous croyons divins, Nos voeux, nos passions que notre orgueil encense, Et notre petitesse, ivre de sa puissance; Et, bouffis d'ignorance ou gonflés de venin, Notre prunelle éclate et dit: Je suis ce nain! Nous avons dans nos yeux notre moi misérable. Mais la bête qui vit sous le chêne et l'érable, Qui paît le thym, ou fuit dans les halliers profonds, Qui dans les champs, nous, hommes, nous étouffons, Respire, solitaire, avec l'astre et la rose, L'être sauvage, obscur et tranquille qui cause Avec la roche énorme et les petites fleurs, Qui, parmi les vallons et les sources en pleurs, Plonge son mufle roux aux herbes non foulées, La brute qui rugit sous les nuits constellées, Qui rêve et dont les pas fauves et familiers De l'antre formidable ébranlent les piliers, Et qui se sent

Sa tête est l'or le plus pur, ses cheveux, souples comme des palmiers, sont noirs comme des corbeaux. Ses yeux sont des colombes au bord de l'eau, qui ont été baignées avec du lait et se tiennent près des ruisseaux pleins. Ses joues sont comme de beaux gâteaux d'aromates. Ses lèvres sont des lys qui distillent la myrrhe la plus excellente. Ses mains sont des coupes d'or constellées de rubis.