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Ils finirent par se rejoindre en voûte sur nos têtes, ces murs qui se resserraient toujours, et une pénombre de caveau nous enveloppa soudain; au milieu de ces étroits passages, des petits ruisseaux immondes coulaient parmi des guenilles, des fientes, des carcasses; on sentait une odeur d'égout et de souris morte: nous étions dans Chiraz.

Samedi, 28 avril. Le vizir de Chiraz ne revient toujours pas, et cela encore est pour retarder mon départ, car j'ai besoin de causer avec lui, et qu'il me fournisse des soldats, une escorte de route.

Nous nous acheminons vers une percée, une sortie dans la chaîne des sommets qui entourent le haut plateau de Chiraz, et,

L'oppression de Chiraz devient angoissante par une telle journée, et nous sentons l'envie de nous en aller, coûte que coûte, de reprendre la vie errante, au grand air, dans beaucoup d'espace...

A travers cette plaine, légèrement descendante, l'air est de moins en moins vif, nous reprenons notre marche devenue facile, et environ quatre lieues plus loin, dans la nuit fraîche et étoilée, de longs murs de jardins commencent de s'aligner de chaque côté de la route: les faubourgs de Chiraz!

Des divans garnis d'une soie vert jade, aux dessins d'autrefois imitant des flammes roses. Des coussins, des tapis de Kerman et de Chiraz. Dans les fonds, des portes, au cintre comme frangé de stalactites, donnant sur de petits lointains il fait noir. En tout cela, un inquiétant charme de vétusté, de mystère et d'aventure.

Ensuite, par des sentiers de traverse, nous chevauchons vers le parc funéraire repose, depuis tantôt six cents ans, le poète anacréontique de la Perse. On sait la destinée de cet Hafiz, qui commença par humblement pétrir du pain, dans quelque masure en terre de la Chiraz du XIVe siècle, mais qui chantait d'intuition, comme les oiseaux; rapidement il fut célèbre, ami des vizirs et des princes, et charma le farouche Tamerlan lui-même. Le temps n'a pu jeter sur lui aucune cendre; de nos jours encore ses sonnets, populaires

Une porte monumentale, construite il y a un siècle par le vizir de Chiraz, est

De mon conciliabule avec Abbas, il résulte que nous quitterons en plein jour ce château de Kham-Simiane, pour faire les dix ou douze lieues qui nous séparent encore de Chiraz. Le temps est frais, le soleil n'est plus dangereux comme en bas, et j'en ai assez d'être un voyageur nocturne.

Dans ma rue en tunnel, qui est la voie par pénètrent en ville les caravanes de Bouchir, il y a un petit bazar de juifs, l'on vend surtout des légumes et des graines. Mais il faut faire un assez long chemin dans le labyrinthe pour rencontrer le vrai bazar de Chiraz, qui est un lieu immense et plein de surprises. Cela commence par des rues étroites, tortueuses, obscures, , devant les mille petites échoppes, il faut se défier des trous et des cloaques. Ensuite viennent de vastes avenues droites, régulières, voûtées de coupoles rondes qui se succèdent en séries sans fin, et l