United States or Samoa ? Vote for the TOP Country of the Week !


C'est le peintre, le vrai, des vallons et des bois, Des chevreuils et des bœufs égarés dans les plaines, Des femmes en chansons laissant mourir leurs voix, Et des curés béats aux immenses bedaines.

Je ne pus m'empêcher de jeter un regard curieux sur l'ameublement original de la pièce je me trouvais. Dans un coin, un misérable banc-lit sur lequel était étendue une peau de buffle, devait servir de couche au grand vieillard aux épaules voûtées qui m'avait ouvert la porte. Un ancien fusil, datant probablement de la domination française, était accroché aux soliveaux en bois brut qui soutenaient le toit en chaume de la maison. Plusieurs têtes de chevreuils, d'ours et d'orignaux étaient suspendues comme trophées de chasse aux murailles blanchies

«Vive l'Empereurse répondirent les lignes. D'un essor formidable, les perdrix épouvantées se levèrent et tournoyèrent, les cerfs bondirent, les chevreuils, les daims, les renards s'échappaient, les lièvres déboulèrent... La panique des bêtes se rua dans la fumée que les bataillons autrichiens soufflaient avec des éclairs rouges. Cent grenadiers ployèrent un genou, tirèrent.

On passa les odeurs fraîches d'une forêt. Les chevaux trébuchèrent dans les sentes montueuses. Comme on en sortait, on vit le sol nu du plateau couvert de lièvres et de lapins qui fuyaient de toutes parts. Une harde de chevreuils bondit, aux premiers dragons aperçus. Bientôt ce fut un grand cerf qui galopa les oreilles en arrière, et la tête lourde de ses bois. Edme piqua des deux, avec les Gascons de Cahujac. Les chevreuils sautèrent une souche; le cerf rejeta sa ramure sur le dos et fila. Les éclaireurs poursuivirent, franchirent l'arbre, culminèrent

Au fond de ces allées passaient et repassaient, avec des signes manifestes d'inquiétude, les chevreuils effarés, qui, après s'être arrêtés un instant au milieu du chemin et avoir relevé la tête, fuyaient comme des flèches, rentrant d'un seul bond dans l'épaisseur des bois, ils disparaissaient, tandis que, de temps en temps, un lapin philosophe, debout sur son derrière, se grattait le museau avec les pattes de devant et interrogeait l'air pour reconnaître si tous ces gens qui s'approchaient et qui venaient troubler ainsi ses méditations, ses repas et ses amours, n'étaient pas suivis par quelque chien

Je laisse beaucoup d'autres folies aussi gigantesques, et n'en citerai plus qu'une qui l'est plus que toutes les autres. Crispérion s'était endormi dans la forêt des Ardennes; il y resta soixante ans. Il lui était venu sur la tête un bois dans lequel on voyait courir des chevreuils, des cerfs, des sangliers, des ours et des lions. Il se réveilla enfin lorsqu'un roi y chassait avec tous ses barons.

Le topique fit effet: le surlendemain, de très grand-matin, il nous arriva un chariot bien et richement chargé; les gardes étaient sans doute revenus, les pêcheurs soumis, car on nous apportait, en gibier et en poisson, de quoi nous régaler pour plus d'une semaine: chevreuils, bécasses, carpes, brochets; c'était une bénédiction.

Un temps de misère effroyable, pendant laquelle ils avaient, tous deux, la toquade d'aller coucher, l'été, dans les bois de Meudon, emportant un pain, un morceau de fromage, et la couverture du lit de leur hôtel. Il remémore les curieux spectacles de nature qu'ils ont vus, les duels de crapauds, les ruts des chevreuils, et tout le surnaturel, que la nuit met dans l'ombre des grands arbres.

Un pâle étang dormait au cercle étroit des saules, Les collines versaient le blé mûr comme un lait: Tes yeux le désir naissait et se voilait Avaient l'azur aigu et condensé des pôles. Nous écoutions bruire, au bord des bois sans fond, Les cris épars, confus des geais, des pies-grièches, Le murmure inquiet et suspendu que font Les pas ronds des chevreuils froissant des feuilles sèches.

Des chevreuils, des biches, en bande, D'un pied dressé Semblent rôder dans la légende Et le passé. La pluie attache sa guirlande Au bois en fleur: Ecoute, il semble qu'on entende Battre le coeur De l'intrépide Juliette, Ivre d'été, Qui bondit, sanglote, halette De volupté; De Juliette qui s'étonne D'être, en ces lieux, Plus amoureuse qu'