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Vous savez, dit le valet de chambre, que monsieur Boehmer doit venir aujourd'hui conclure l'affaire du collier. Je le sais. Et qu'on doit lui compter les cent mille livres. Je le sais encore. Ces cent mille livres sont la propriété de l'association, n'est-ce pas? Qui en doute? Ah! monsieur de Beausire me donne raison, fit le commandeur en se retournant vers don Manoël.

Des joailliers, dit-elle soudain, ne viennent ici que pour parler joyaux. Vous tombez mal, messieurs. Monsieur Boehmer prit la parole: c'était l'orateur de l'association. Madame, répliqua-t-il, nous ne venons point offrir des marchandises

C'était le lendemain du jour les Portugais avaient fait affaire avec Boehmer, et trois jours après le bal de l'Opéra, auquel nous avons vu assister quelques-uns des principaux personnages de cette histoire.

Eh bien! dit le premier, c'était aujourd'hui le terme du paiement. La reine a donc payé? Monseigneur, non, répondit Boehmer. Sa Majesté n'a pu donner d'argent. Vous savez que monsieur de Calonne s'est vu refuser par le roi. Tout le monde en parle. Oui, tout le monde en parle, Boehmer, et c'est justement ce refus qui m'amène.

Oui, madame. Qui donc? Monsieur de Souza. La reine ne répliqua pas. Elle balança un moment sa tête; puis, en femme qui a pris son parti: Eh bien! dit-elle, tant mieux pour Sa Majesté la reine de Portugal; les diamants sont beaux. N'en parlons plus. Madame, au contraire; Votre Majesté daignera me permettre d'en parler... Nous permettre, dit Boehmer en regardant son associé. Bossange salua.

En effet, Marie-Antoinette, toute frémissante encore de cette entrevue avec Charny elle s'était faite amante sans devenir maîtresse, Marie-Antoinette revenait, le coeur plein de joie et l'esprit tout radieux, lorsqu'elle aperçut la figure un peu contrite et toute respectueuse de Boehmer.

Son Excellence M. le comte de Souza, ambassadeur de Sa Majesté Très Fidèle, accepte gracieusement vos excuses, monsieur, et me charge de vous demander s'il est vrai que vous avez encore en votre possession un beau collier de diamants? Boehmer leva la tête et regarda Beausire en homme qui sait toiser son monde. Beausire soutint le choc en habile diplomate.

Comprenez donc, fit vivement Beausire; don Manoël veut vous dire qu'il peut arriver un ambassadeur vrai ou faux. Précisément, ajouta le Portugais. Si l'ambassadeur qui se présentera avait envie du collier pour Sa Majesté la reine de Portugal, n'en a-t-il pas le droit? Pardieu! firent les assistants. Et alors il traite avec MM. Boehmer et Bossange. Voil

Et Votre Majesté nous permettra de lui rapporter la réponse? demanda Boehmer. Je serai instruite avant vous, dit la reine, c'est moi qui vous tirerai d'embarras. Allez. Elle les congédia, et lorsqu'ils furent partis, se livrant

MM. Boehmer et Bossange se firent un signe, et s'inclinèrent en protestant de nouveau de tout leur respect. M. de Souza leur faillit marcher sur les pieds et sortit. Les marchands se regardèrent, décidément inquiets et courbés jusqu'