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Ce malheureux M. de Besenval se croyait perdu. Il dit au général Vincent que, si trois coups de fusil étaient tirés, son régiment entier partirait. Il se trompait, j'en suis sur; ce régiment était calomnié; mais, avec un pareil chef dans des dispositions semblables, il ne donnait pas une grande sécurité.

Une autre foule s'amassoit dans la place de Louis XV, et le tumulte alloit croissant. Pour le dissiper, on fit avancer quelques troupes. Leur commandant, le baron de Besenval, s'y étoit rendu avec une compagnie de grenadiers de gardes-suisses. Le prince de Lambesc vint l'y joindre

M. le baron de Besenval, arrêté depuis la prise de la Bastille, sous le prétexte d'avoir voulu attaquer Paris et en faire égorger les habitants, avait été transféré dans les prisons du Châtelet, son procès se suivait avec acharnement.

MM. de Sèze et de Bruges, avocats de M. de Besenval, le défendirent avec autant de zèle que de fermeté, et témoignèrent leur étonnement de voir le comité des recherches réunir

La calomnie et la Reine. Pamphlets, libelles, satires, chansons contre la Reine. Les témoins contre l'honneur de la Reine: M. de Besenval, M. de Lauzun, M. de Talleyrand. Jugement du prince de Ligne. Exposé de l'affaire du collier. Arrestation du cardinal de Rohan. Défense du cardinal. Dénégation de madame Lamotte. Déposition de la d'Oliva, et de Réteaux de Villette. Examen des preuves et des témoignages de l'accusation. Arrêt du parlement. Applaudissements des halles

Ellénore s'apercevant qu'il y avait un fond d'aigreur dans toutes ces plaisanteries, pria ces messieurs de lui garder le secret de leurs aventures, et lança au baron de Besenval une de ces questions sur les événements du jour, dont la réponse devait fixer l'attention générale.

M. de Besenval fut le lendemain chez le Roi et la Reine, qui lui témoignèrent, de la manière la plus touchante, la joie qu'ils éprouvaient de le revoir, les inquiétudes qu'il leur avait causées, en y ajoutant mille questions sur sa captivité et la manière dont il avait été traité. Il avait été mis sous la garde d'un commandant de bataillon de la garde nationale de Paris, nommé Bourdon de l'Oise. Cet homme était originairement procureur et avait de l'esprit; mais il était révolutionnaire, violent, inquiet et ombrageux. L'inégalité de son caractère rendait la position de M. de Besenval dépendante de la situation de son esprit. Quand il avait de l'humeur, il le menaçait des dangers qu'il courait; et dans d'autres moments, il était très-bon pour lui. En rendant compte

Il voulait en octobre 1776 entamer sa grande oeuvre, l'éducation nationale, et celle qu'on reçoit par l'école, et celle qu'on se donne en s'instruisant de ses affaires, examinant, jugeant les intérêts publics. N'avait-il aucun plan, comme disent Monthion, Besenval? N'avait-il d'autre plan que celui que nous donne l'école

Cette terreur dura du 5 au 9. Le Roi, tout ce temps, près de lui, se croyant en péril, gardait l'aumônier de quartier qui l'absolvait de minute en minute (Besenval), le tenait prêt

M. de Besenval raconte dans ses Mémoires que, lors du duel du comte d'Artois et du duc de Bourbon, ayant